mercredi 30 novembre 2011

Norvège: nouvelle rebuffade contre Israël

Source: Norway, Israel and the Jews (Norway gives Israel a cold shoulder over off shore petroleum industry)

La revue technique, Teknisk ukeblad rapporte que la Norvège a rejeté une demande d'Israël d'envoyer une mission d'étude en Norvège pour se renseigner sur le modèle de développement du secteur pétrolier norvégien:

"Après la découverte de grandes quantités de gaz en mer au large d'Israël l'année dernière, le pays est désireux de développer son industrie des hydrocarbures. 

Au début de l'année, l'ambassade d'Israël à Oslo a demandé la permission du gouvernement norvégien d'envoyer une délégation en Norvège pour étudier le modèle norvégien. 

Le ministère des Affaires étrangères a évoqué la politique norvégienne concernant les zones maritimes dont la juridiction n'est pas établie ou est controversée.  Cette réponse qui a été perçue comme une rebuffade par plusieurs commentateurs."

L'attitude méprisante du gouvernement norvégien a été fortement critiquée.  Voir l'article.

Pour rappel, la Norvège n'a pas de scrupules pour ce qui est de collaborer avec le Soudan et d'autres "démocraties". un autre exemple: la Norvège désinvestir en Israël mais investit au Turkménistan.

mardi 29 novembre 2011

La Belgique, le seul pays à 'fêter' grandiosement la journée du peuple palestinien

Nous voulons ajouter la précision suivante.  Il s'agit de la Belgique francophone où l'on note une frénésie d'actions de délégitimation et de diabolisation d'Israël, pour la plupart menées par Pierre Galand.  En Flandre, le mot d'ordre est la défense d'Israël.  Nous rendons hommage à l'excellent travail de pédagogie du Forum der Joodse Organisaties (Forum des Organisation juives), de Joods Actueel et de l'Unizo, l'association patronale d'Anvers. Le EJP leur rend hommage: 'Buy Israel Week' in Belgium: Jewish organization calls to counter boycott of Israeli products.  Et nous aussi.
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C'est avec consternation que nous notons que des membres de la communauté juive francophone participent à cette 'célébration' et les importants fonds qui y sont consacrés rencontrent l'incompréhension (sans faire des jeux de mots bien compréhensible) de la population belge à qui on demande de faire des sacrifices compte tenu de la situation économique et à laquelle on explique qu'il ne faut pas importer le conflit.

LA PALESTINE DANS TOUS SES ETATS
26 novembre 2011 - de 15h00 à 22h00 à l'Espace Magh (Centre culturel mahgrébin)
A l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour la solidarité avec le Peuple palestinien, l’Association Belgo-Palestinienne (Wallonie-Bruxelles) vous convie à une journée de conférences cloturée par un concert d’Amal Murkus.
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Au programme :

ISRAEL : COUPABLE DU CRIME D’APARTHEID
Marianne Blume, témoin lors de la 3ème session du Tribunal Russell sur la Palestine et
Eric David, professeur de droit international, expert juridique auprès du TRP
Conclusions de la 3ème session du Tribunal Russell sur la Palestine qui s’est tenue du 5 au 7 novembre à CapeTown.

VERS LA RECONNAISSANCE DE L’ETAT PALESTINIEN ?
Mustafa Barghouti, Membre du Conseil législatif palestinien, président de l’Initiative Nationale Palestinienne
Jean-Paul Chagnollaud, Professeur de sciences politiques à l’université de Cergy-Pontoise et auteur de « Atlas des Palestiniens, Un peuple en quête d’un état »
Evolution de la lutte du peuple palestinien pour l’autodétermination et l’attitude de la communauté internationale vis-à-vis d’elle.

 LA RESISTANCE POPULAIRE

Naella Khalil, journaliste (à Ramallah), lauréate du Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse en 2008
Nadia Abu Nahla, militante des droits des femmes, directrice de l’association Women Affairs Technical Committee à Gaza

Panorama de la campagne BDS - Les prochains rendez-vous et campagnes BDS!
La journée sera présidée par Pierre Galand, président de l’ABP
A 20h le concert d’Amal Murkus sera précédé d’une prise de parole de Leila Shahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.

CONCERT avec AMAL MURKUS

A 20h, la journée se clôturera par un concert d’Amal Murkus et les musiciens : Naseem Dakwar et Naif Sirhan.  Amal Murkus est une des voix les plus connues et reconnues en Palestine. Sa voix tantôt chaude et douce, tantôt haute et forte traduit toutes les nuances de l’émotion et du combat.

Les Arabes 'baisaient trois fois la sainte signature du Grand Muphti' (1948)

"Nous recevons de lui [du Mufti] des recommandations écrites et surtout un laissez-passer individuel, avec notre photo, qui pendant quelques mois sera un vrai talisman.  Plusieurs fois, en effet, en Palestine, nous trouvant au milieu d'une zone de combat, il nous est arrivé d'exhiber ce papier et de voir alors les Arabes oublier leur ferme intention de nous fusiller et même nous offrir toutes les marques du plus grand respect en baisant trois fois la sainte signature du Grand Muphti."

Contexte: Il y 70 ans Hitler rencontrait le Mufti de Jérusalem à Berlin (photo, 28/11/1941)

Si l'ouvrage de Gilbert Achcar Les Arabes et la Shoah. La guerre israélo-arabe des récits, Sinbad, Actes Sud, 2009, fit l'objet de nombreuses critiques au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, rien de tel ne se produisit en France. Or le livre est truffé d'erreurs. Voici ce qu'Achcar écrit dans Le Monde Diplomatique:

"Le mufti fut néanmoins érigé en représentant attitré des Palestiniens et des Arabes par la désinformation du mouvement sioniste qui, en 1945, exigea — sans succès — qu’il soit déféré devant le tribunal international de Nuremberg, comme s’il avait représenté un rouage essentiel de la machine génocidaire nazie."

Or le mufti se vantait lui-même de son rôle dans la Shoah :
"Il semble que mon entrevue avec Eichmann ait compromis les démarches déployées à l'époque auprès du Führer pour arrêter le génocide des juifs". [1]

Achcar écrit également que le mufti était "Largement discrédité dans le monde arabe, sinon en Palestine, avant même son exil européen". Or ceci est démenti par Jacques de Reynier, le délégué de la Croix-Rouge, qui lui rend visite au Caire en 1948 avant de se rendre en Palestine.  "Son Excellence", comme il le nomme, le décrit comme un "homme de noble prestance, [qui] a eu une vie quelque peu agitée". Il se plaint à de Reynier de "la méchanceté des Juifs".  Bien informé, de Reynier savait que la meilleure protection qu'il pouvait avoir auprès des Palestiniens était la protection de Haj Amine El-Husseini. Il avait donc de bonnes raisons d'aller le voir au Caire:

lundi 28 novembre 2011

Today is the 70th anniversary of Hitler meeting the Mufti

"Le Mufti  n'est pas un héros arabe palestinien malgré sa haine des Juifs. Il est un héros parce qu'il avait la haine des Juifs."

Today is the 70th anniversary of Hitler meeting the Mufti (Elder of Ziyon)

Germany stands for an uncompromising struggle against the Jews. It is self-evident that the struggle against the Jewish national homeland in Palestine forms part of this struggle, since such a national homeland would be nothing other than a political base for the destructive influence of Jewish interests. Germany also knows that the claim that Jewry plays the role of an economic pioneer in Palestine is a lie. Only the Arabs work there, not the Jews. Germany is determined to call on the European nations one by one to solve the Jewish problem and, at the proper moment, to address the same appeal to non-European peoples....At some not yet precisely known, but in any case not very distant point in time, the German armies will reach the southern edge of the Caucasus. As soon as this is the case, the Führer will himself give the Arab world his assurance that the hour of liberation has arrived. At this point, the sole German aim will be the destruction of the Jews living in the Arab space under the protection of British power. (Adolf Hitler to Haj Amin Al-Husseini, mufti of Jerusalem, November 28, 1941) (Pour la version française voir le blog de Richard Zrehen ICI.)

The Mufti of Jerusalem was the undisputed leader of Palestinian Arab nationalism from the 1920s through the 1940s, and his hatred of Jews pervaded all he did.

It will be recalled that the Mufti was given his position by the British because he was regarded as a "moderate." This is what gave him the platform to start his career of inciting against and murdering Jews in earnest.

He was responsible for the anti-Jewish pogroms in Palestine in 1920, 1921 and 1929; he initiated the deadly riots from 1936-1939, and he initiated contact with the Nazis as soon as they came to power in order to come up with ways to work together with them to get rid of the Jews.

Not only that, but towards the end of the war, he pulled out all the stops to murder Jewish children rather than have them rescued - even when the desperate Nazis were considering swapping them for money or for German prisoners. Meaning that his desire to murder Jews exceeded even that of Hitler himself.

The Mufti was an unrepentant anti-semite and desired nothing less than the complete genocide of the entire Jewish people, every man, woman and child.  [Il se vantait"Il semble que mon entrevue avec Eichmann ait compromis les démarches déployées à l'époque auprès du Führer pour arrêter le génocide des juifs".]

Today, November 28th, is the anniversary of the Mufti's seminal meeting with Hitler where the Fuehrer explained his genocidal plans in detail to his kindred anti-semite.
Today, the Mufti of Jerusalem is considered a hero among Palestinian Arab leadership.

One year ago, Mahmoud Abbas said in a speech,
We must also recall the outstanding [early] leader of the Palestinian people, the Grand Mufti of Palestine -- Haj Mohammed Amin al-Husseini, who sponsored the struggle from the beginning, and sponsored the struggle and was displaced for the cause and died away from his home."

Il y 70 ans Hitler rencontrait le Mufti de Jérusalem à Berlin ( 28/11/1941)

Le 28 novembre 1941, à la Chancellerie du Reich, Hitler reçoit le Grand Mufti de JérusalemHaj Amine El-Husseini, oncle de Yasser Arafaten présence de Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères, et de Fritz Grobba, ancien ambassadeur en Arabie Saoudite et en Irak, ministre plénipotentiaire auprès des Etats arabes.  Après la guerre, le Mufti se vantait de sa contribution à la Shoah (6 millions de Juifs européens dont un million et demi d'enfants furent exterminés par les nazis et leurs complices):

"Il semble que mon entrevue avec Eichmann ait compromis les démarches déployées à l'époque auprès du Führer pour arrêter le génocide des juifs". [1]

"After seeing the evidence, the International Court reported the following:


"It has been proved to us that the Mufti aimed at the implementation of the Final Solution, viz., the extermination of European Jewry, and there is no doubt that, had Hitler succeeded in conquering Palestine, the Jewish population of there as well would have been subject to total extermination, with the support of the Mufti.""

Eichman's deputy, Dieter Wisliceny, went on to speak at the Tribunal of the Mufti and his entourage:

"The Mufti was one of the initiators of the systematic extermination of European Jewry and had been a collaborator and advisor of Eichmann and Himmler in the execution of this plan... He was one of Eichmann's best friends and had constantly incited him to accelerate the extermination measures. I heard him say, accompanied by Eichmann, he had visited incognito the gas chambers of Auschwitz." [2]


Voir: l'héritage nazi du Hezbollah, par Joël Rubinfeld
Salut nazi adopté par les organisations terroristes palestiniennes et le Hezbollah libanais.
TÉLÉCHARGER L'IMAGE (GRAND FORMAT)

En anglais: 70th anniversary of Hitler and Mufti of Jerusalem meeting at the Reich Chancellery in Berlin

dimanche 27 novembre 2011

Bruxelles: la jeune fille juive agressée ... change d'école

"Ferme ta gueule sale juive et retourne dans ton pays."

"Non Monsieur Delruelle, on ne peut toujours mettre dos à dos les communautés. Ici il y a une communauté qui est victime d’agressions physiques et verbales de la part d’une autre communauté où beaucoup ne font plus depuis longtemps la part des choses entre le conflit au Moyen-Orient et un antisémitisme débridé exprimé chez nous." (Viviane Teitelbaum)

Contexte: Bruxelles: la jeune fille juive agressée se fait insulter de sale juive à l'école

Le Soir: "Vendredi soir, Océane et ses parents étaient reçus par le directeur de l’école. Ils ont annoncé qu’Océane changeait d’école. «Ma fille a reçu de nombreuses menaces cette semaine – par SMS, facebook et e-mails – d’élèves de l’année supérieure dont sont issues les filles qui l’ont agressée, s’indigne le père d’Océane. Ma fille a même des remords aujourd’hui! Elle ne retournera plus dans cette école. Mes deux filles sont les seules juives de l’établissement. Sa sœur y restera mais, du haut de ses 16 ans, elle a plus de répondant.»

Le père d’Océane veut aller plus loin et se constituera partie civile: "Je veux que ces injures antisémites cessent. On ne doit pas frapper quelqu’un pour sa religion, quelle qu’elle soit. Et, encore moins des enfants."


L'antisémitisme frappe jusque dans les écoles

Si cette affaire connaît une certaine médiatisation, il n'en va pas de même dans beaucoup d'étabissements scolaire bruxellois.   Elles se "règlent" dans le silence et la discrétion.  Les petites victimes changent d'école.  La député bruxelloise Viviane Teitelbaum (Mouvement Réformateur) a déclaré à Télé-Bruxelles le 22/11/2011:

"J'ai reçu énormément de mails de personnes qui racontent que ça se passe avec leurs enfants dans beaucoup d'écoles; des enfants qui doivent quitter et changer d'école.  Je pense qu'à un moment donné il faut tirer la sonnette d'alarme.  Il faut dire qu'aujourd'hui, en Belgique, en 2011, on ne peut pas être antisémite impunément. Il y a des lois et il faut réagir et condamner cela sévèrement."

Simone Susskind collabore à 2 événements d'Israël-bashing à Bruxelles

"Les Halles [de Schaerbeek] continuent à porter leur regard sur l'occupation israélienne de la Palestine en présentant, cette fois, l'action et les témoignages d'activistes, d'artistes et d'intellectuels israéliens qui dénoncent l'occupation." [1]

Est-ce acceptable qu'un organisme public qui dépend d'un pouvoir public (la Communauté Française ou Wallonnie-Bruxelles) se mette à adopter et à diffuser une position politique orientée que ce soit en matière de politique nationale ou internationale? Et pourtant c'est ce qui se passe tout le temps à Bruxelles et en Wallonie.  En pleine période de crise économique, en Belgique francophone (cette situation n'existe pas en Flandre) on trouve toujours d'importants fonds pour importer le conflit israélo-arabe en Belgique.  C'est avec consternation que nous notons que Mme Simone Susskind, qui est une égérie du CCLJ et son ancienne présidente, et d'autres associations juives belges ont collaboré à ce projet [2].  On ne s'étonnera pas si l'importation du conflit par des membres de la communauté juive et les importants fonds qui y sont consacrés rencontrent l'incompréhension (sans faire des jeux de mots bien compréhensible) de la population belge à qui on demande de faire des sacrifices compte tenu de la situation économique et à laquelle on explique qu'il ne faut pas importer le conflit.

Invitation au vernissage des expositions "Breaking the Silence" + "The Details"‏
Cliquer sur les images pour les agrandir.

samedi 26 novembre 2011

Apartheid dans un lycée à Oslo entre enfants nordiques et non-nordiques

Une controverse a éclaté en Norvège du fait qu'un lycée à Oslo met les enfants norvégiens blancs et les enfants issus de minorités dans des classes séparées. Cela s'appelle de la ségrégation ou de l'apartheid et on peut s'étonner que la Norvège - si prompte à donner des leçons de morale et de bonne conduite en matière des droits de l'homme surtout à Israël - ne pratique pas ce qu'elle prêche. Surtout envers les enfants.

L'école a introduit cette pratique de ségrégation parce que beaucoup de parents avaient tout simplement retiré leurs enfants de l'école jugée trop multiculturelle.   La polémique met en évidence le malaise des Norvégiens sur la façon d'intégrer les 420.000 citoyens "non-nordiques" qui ont immigré entre 1990 et 2009 et qui représentent 28% de la population d'Oslo.

Robert Wright, un politicien chrétien-démocrate et ancien président du conseil des écoles de la ville, préconise que d'autres écoles d'Oslo adoptent la séparation pour éviter que la "fuite des élèves blancs" ne se développe.

"Je pense que nous devons essayer cette méthode pour voir si elle fonctionne positivement", at-il déclaré au Daily Telegraph. "Le lycée de Bjerke a mis au point une solution radicale à un problème réel, mais les politiciens ont simplement dit 'non'."  Il a déclaré que la décision de l'école reflète les problèmes découlant de la forte immigration qu'a connue la ville d'Oslo au cours des dernières décennies.

Gro Flaten, la directrice de l'école a confié au Daily Telegraph: "Nous avons pris cette décision quand nous avons constaté que beaucoup d'élèves norvégiens changeaient d'école parce qu'ils étaient dans des classes où le pourcentage d'élèves d'autres nationalités était très élevé. Ils avaient l'impression d'être une minorité."

Un prof suisse pose avec un paquet de nasi goreng à Auschwitz

"J'ai trouvé marrant de poser avec un emballage de nasi goreng à cet endroit [le portail du camp d'extermination d'Auschwitz]"

Concernant "Mein Kampf", Bernard Junod a confirmé à "20 minutes" qu'il apprécie ce livre qui parle de "quelqu'un qui est parti de rien pour arriver au sommet"...

Et après on entend les professeurs se plaindre qu'ils ne sont pas respectés.
20 minutes online -- Un enseignant, qui avoue avoir une certaine admiration pour Adolf Hitler, a "trouvé marrant" d'être pris en photo avec une boîte de "nasi" goreng devant l'inscription "Arbeit macht frei"

Bernard Junod (34 ans) risque de se souvenir un moment de sa visite, mercredi 23 novembre, à Auschwitz, en Pologne. Ce prof d'école primaire vaudois s'y est rendu en compagnie de quelque120 autres collègues et de 60 élèves à l'occasion d'une journée de formation continue consacrée à la Shoah organisée par la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation). Alors qu'il était à l'entrée de l'ancien plus grand camp de concentration et d'extermination du IIIe Reich, il a décidé de réaliser une photo décalée. Celle-ci pourrait lui coûter un blâme, voire son boulot.
C'est le journal "Le Temps" qui s’est en premier fait l’écho du cliché posté sur le mur Facebook privé de l'enseignant et candidat malheureux du Mouvement citoyens vaudois (MCVD) au Conseil national. Sur celui-ci, on aperçoit Bernard Junod hilare. "Même si je suis enseignant, j'aime encore faire des blagues d'étudiant! J'ai trouvé marrant de poser avec un emballage de nasi goreng à cet endroit", explique Bernard Junod, contacté par "20 minutes".

vendredi 25 novembre 2011

Passer des vacances luxueuses et sensuelles en Palestine, selon l'ONU...

Contexte: 
"La Palestine est le secret le mieux gardé de l'industrie de l'aide" (il faut évidemment des infrastructures top pour accueillir tout le petit monde des professionnels de l'humanitaire..., de l'ONU, des experts, etc)
- Un Palestinien a reçu $682 et un Congolais $25 d'aide européenne en 2008 

L'ONU décrit ses objectifs pour la Palestine - venir en aide à une population en grande détresse économique.  Or l'Autorité palestinienne vient de diffuser un clip vidéo réalisé grâce à l'aide du programme d'aide des Nations unies "Voyagez en Palestine et redécouvrez vos sens" (Travel Palestine - Rediscover Your Senses) qui montre que le touriste passera des vacances luxueuses et sensuelles et où le luxe est la norme.  Très loin de l'image que les médias européens nous en donnent!

Une fois de plus c'est l'indispensable blog Elder of Ziyon qui signale cette situation pleine d'ironie: The irony of a "Palestine" tourism video

Here's how the United Nations Development Programme describes its aims in the Palestinian Arab territories:

UNDP’s assistance to the Palestinian people in all sectors, in both the West Bank and Gaza and in times of emergency and of peace, is aimed towards reducing poverty and rebuilding livelihoods. Since 1978, our Programme of Assistance to the Palestinian People has been implementing projects in the occupied Palestinian territory worth over US$600 million, focusing on the areas vital to the Palestinian well-being and socio-economic development, such as water, health and education facilities, social services, infrastructure and rural and agricultural development.

All of these are worthy activities for people who are in desperate need.  Which makes the following video most interesting. Very professionally done, it was released by the PA Ministry of Tourism and it shows a place where you can get anything you want:


There is a bit of a disconnect between how "Palestine" is described in UNDP and other UN literature and how it is presented in this video. From reading the UNDP quote above, for example, you would believe that Palestinian Arabs are poor and in need of a lot of assistance from the outside. 

Watching the video, one gets the opposite impression. "Palestine" is a place where businessmen and wealthy tourists do not have to compromise on their standards, where luxury is the norm:




The irony is that the video was funded by - the UNDP!  The UN has a vested interest in making the PalArab territories appear impoverished and oppressed, but it is funding a video that makes those same areas appear luxurious and trendy.

It is a bit hypocritical to claim poverty and a demand UN handouts in order to make a video that shows such apparent riches.

The UNDP does lots of impressive things - helping provide clean water, sustainable food supplies, medical infrastructure, microloans to help women in developing countries, and so on. Somehow I don't think that helping tourism is one of their core goals. (They do discuss eco-tourism on their site to help out impoverished countries and protect their natural resources, but this is nothing like that.)

The sad fact is that giving money to Palestinian Arabs is no longer even vaguely related to their need. It is trendy, not necessary. Their money train is now running on inertia.

Libye: dehors les Juifs! Qu'en pense BHL?

"C'est en tant que juif que je me suis engagé en Libye" (Bernard-Henri Levy)

Posons la question à Bernard-Henri Lévy: qu'en pense-t-il?  A-t-il évoqué cette affaire lamentable dans son livre, La guerre sans l'aimer?

Source: JSS News (10/10/2011)

Ils pourraient au moins dire merci à Bernard-Henri Lévy, non ? Bah… visiblement non!
Plusieurs centaines de manifestants affiliés au CNT libyen [les amis de BHL], très en colère, se sont rassemblés dans le centre de Tripoli, à la veille de Yom Kippour vendredi, pour exiger l’expulsion d’un Juif libyen [Il s'agit du Dr. David Gerbi, un psychoanalyste jungien de 56 ans.  Ce réfugié vit à Rome depuis son expulsion de Lybie par Kadhafi] qui a tenté de rouvrir une synagogue sous scellés, fermée en 67 par Mouammar Kadhafi  avant l’expulsion de tous les Juifs du pays.

Les manifestants brandissaient des pancartes "Il n’y a pas de place pour les Juifs en Libye". Un message on ne peut plus clair alors que BHL et consorts tentent de faire croire que les “rebelles” n’ont aucune animosité envers les Juifs. Vous me direz, les manifestants anti-Moubarak en Égypte ne criaient-ils pas "à mort les Juifs, à mort Moubarak"?
De plus, la foule a ensuite tenté de prendre d’assaut l’hôtel, situé dans le centre-ville de Tripoli, où était descendu le touriste juif [pas vraiment un touriste: il est Libyen]. Et ces manifestations contre la présence d’un seul et unique Juif ont même eu des retombées à Benghazi où une grande manifestation a également été organisée. Mais, surtout, ne cherchez pas les images sur France 2: on y explique simplement que pour le 6ème mois consécutif, les rebelles font de spectaculaires avancées à Syrthe!
Ecrit en hébreu:  "Il n'y a pas de place pour les Juifs en Libye". L'affiche derrière en anglais : "Libya for the Libyans - not for the Jews" et le mot Juif est barré.
Mais, me direz-vous, pourquoi de telles manifestations ? Tout simplement parce qu’un type a voulu restaurer une synagogue fermée (qui, chose exceptionnelle, n’a même pas été transformée en mosquée!). Et, accrochez-vous bien, ce Juif en question est lui même membre du CNT… Qu’il a intégré en tant que bénévole psychiatre pour aider les personnes qui en auraient besoin… Avant de passer à l’aide physique des rebelles!
Finalement, après avoir tout fait pour la Libye, David Gerbi a été transporté à Rome par avion militaire, afin d’éviter l’accroissement des tensions.
On voit des caricatures traitant Kadhafi de Juif partout dans la nouvelle Libye.  Selon Andrew Engel, l'antisémitisme est si profondément enraciné dans la psyché des Libyens que Kadhafi est souvent représenté comme juif ou comme nazi, ou les deux. "“Did you know that Qaddafi was a Jew?” the Libyan driver we hired to take us to Tripoli from Tunis smugly asked me somewhere on the road close to the Tunisian Island of Djerba, which still has a small Jewish population. “No,” I responded, though I had heard this claim before. “Yes, his mother was a Jew, and on his father’s side he was Italian,” the driver said matter-of-factly."

jeudi 24 novembre 2011

Bruxelles: c'est en Europe que la lutte contre Israël sera déterminante, selon Ali Abunimah

Selon Ali Abunimah, d'Electronic Intifada, c'est en Europe que la lutte contre Israël sera décisive. Et il précise: "Un million et demi de personnes à Gaza sont mises en cage comme des animaux, parce qu’elles ne sont pas juives. C'est la seule raison."

Nous rapportions le 12 novembre que l'éducation permanent à la haine d'Israël en Belgique francophone ne connaît pas de crise. Il y a toujours de l'argent pour faire de l'Israël-bashing. Après la session à Cape Town (heureusement fort ratée) du fumeux tribunal fantoche Russell sur la Palestine (de Pierre Galand), les autorités de la ville de Bruxelles ont octroyé 1.500 euros pour la tenue d'une conférence de diffamation d'Israël que de surcroît elles ont hébergée.  

Ont pris part à cette conférence: l'inévitable Leila Shahid (revenue de Cape Town où elle s'était rendu pour la grande cause du Tribunal Russell) est même présentée (lapsus lapsus) comme étant la "représentante de l’UE" (sacrés et compétents organisateurs), Brigitte Herremans de l’association Broederlijk Delen, c'est-à-dire Pax Christi) et le Palestinien Ali Abunimah, fondateur d'Electronic Intifada (voir le rapport de NGO Monitor), anti-sioniste et promoteur du boycott d'Israël.

Ali Abunimah, d'Electronic Intafada (EI), qui est un des leaders des nombreuses campagnes de délégitimation et de diabolisation d'Israel a pu donner libre cours à sa haine d'Israël et prôner sa disparition. Abunimah a l'habitude de faire des analogies entre Israël et l'Allemagne nazie, en comparant la presse israélienne au "Der Sturmer".  Il dit que Gaza est un "ghetto pour l'excédent de non-Juifs", et prétend que ceux qui soutiennent le sionisme ne le font pas pour expier l'Holocauste, mais pour pérenniser son esprit.  Voici quelques perles (vidéo):

"Les réfugiés ne pourront pas retourner dans leurs maisons, dans ce qui s’appelle maintenant Israël, pour la seule raison qu’ils ne sont pas juifs, pour la raison la plus raciste possible."

"Et ceux des Palestiniens qui sont théoriquement des citoyens d’Israël, seraient contraints de vivre dans un état raciste appelé «État juif». Donc leurs droits à l’autodétermination seraient supprimés. En échange de quoi? Qu’un tiers de la population palestinienne puisse vivre dans un bantoustan."

"Ce serait le nettoyage ethnique des Palestiniens d’Israël vers d’autres parties de la Palestine. Ce serait l’achèvement de ce qu’Israël a commencé en 1948 et cela se passe déjà maintenant."

Quatre députés israéliens insultés à Bruxelles

Pour rappel: un professeur de lycée belge prédit que bientôt la peur changera de camp en Belgique - au lieu de faire peur aux braves gens ce sont les Juifs qui auront peur - et que mafia juive sera mise à sa place.

Sources: Israel 7 et Maariv (via Joods Actueel)

Un groupe de parlementaires israéliens qui participent à un congrès au Parlement européen à Bruxelles a été pris à partie par des militants antisémites à l’entrée d’un restaurant. Ils ont été grossièrement insultés mais n’ont pas été agressés physiquement. Il s’agissait de quatre députés venant de différents partis : Anastasia Michaeli [photo] (Israël Beiteinou), Nahman Shaï et Yaakov Edery (Kadima), et Daniel Bensimon (Avoda). Dans leur haine anti-israélienne et antisémite, les agresseurs n’ont pas fait la différence entre les députés israéliens, et malgré sa complaisance envers la cause palestinienne, Daniel Bensimon a eu droit aux mêmes quolibets que ses collègues. Comme quoi…

Agression antisémite à Bruxelles: nouveau rétropédalage du CCLJ

Suite à l'agression antisémite d'une jeune fille juive rapportée par le site antisemitisme.be, le CCLJ  a fustigé "certaines voix communautaires" qui voudraient "exploiter" cette affaire. C'est une accusation absolument navrante contre des membres de la communauté juive et l'article a retiré du site mais est en libre accès ICI (extraits ci-dessous).  Il est clair que dénoncer n'est pas suffisant, mais ne s'agit-il pas aussi d'informer?  D'autant plus que ce n'est pas la première fois qu'un enfant juif est harcelé à l'école en Belgique.  Voir également Antisémitisme: le CCLJ se trompe et fait rapidement machine arrière.

"Dénoncer n’est pas suffisant - Cette agression antisémite est particulièrement saisissante. Il implique non seulement des enfants mais des filles. Il mérite une attention toute particulière. Ce qui importe, c’est de bien comprendre ce qui s’est passé et de faire tout un travail pour que les filles qui ont commis cet acte inacceptable prennent conscience de la gravité de celui-ci. Si certaines voix communautaires souhaitent exploiter cette affaire pour montrer qu’ils sont les seuls à dénoncer ces faits, ils se trompent. Dénoncer et sensibiliser l’opinion est une chose nécessaire mais pas suffisante.

Le Centre d’égalité des chances a d’ailleurs été contacté par le père de la victime après qu’il ait porté plainte au commissariat de police. Le président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), Maurice Sosnowski, et le président du Consistoire israélite de Belgique, Julien Klener ont également réagi en veillant à ce que la direction de l’école et le Centre pour l’égalité des chances prennent leurs responsabilités.
Lundi 21 novembre 2011, Nicolas Zomersztajn"
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Or si l'affaire a été transmise au Centre pour l'égalité des chances, celui-ci a été plus d'une fois mis en cause (Belgique: protestation au Centre pour l’Egalité des Chances suite à un dérapage).La député bruxelloise Viviane Teitelbaum a pointé la manière dont un directeur du Centre s'était exprimé sur l'agression.  Mais ça le CCLJ ne le dénonce pas.

"Faute grave. Le traitement de l’agression «présumée antisémite d'une jeune fille belge de religion juive» comme cela a été présenté par Monsieur Delruelle, directeur du Centre pour l’égalité des chances, sur la Première RTBF à 08.00 ce matin n'est ni convenable, ni acceptable.

Monsieur Delruelle, outre qu’il ne relève que l’identité de la victime et non des agresseurs, pour évoquer l’aspect communautaire, explique qu’il s’agit d’une conséquence de l’importation du conflit israelo-palestinien. Indéniablement. Mais ce qui choque c’est qu’il nous dise sans aucune gêne que cette importation crée des tensions ENTRE les communautés!

Non Monsieur Delruelle, on ne peut toujours mettre dos à dos les communautés. Ici il y a une communauté qui est victime d’agressions physiques et verbales de la part d’une autre communauté où beaucoup ne font plus depuis longtemps la part des choses entre le conflit au Moyen-Orient et un antisémitisme débridé exprimé chez nous.

mercredi 23 novembre 2011

La haine des Juifs et d'Israël traverse toute la société égyptienne

"Le traité de paix entre l'Egypte et Israël de 1979 a toujours été honni par les masses. C'est un pays où le dégoût pour les Juifs, et le ressentiment venimeux envers l'Etat juif, sont communs à toutes les classes sociales."  En contrepartie, l'Égypte reçoit un aide des États-Unis de plus de deux milliards de dollars par an depuis 1979.  
L'individu qui a arraché le drapeau israélien de l'ambassade, Ahmad al-Shahat, est devenu un héros national.  Il a reçu un appartement, un emploi dans une carrière et une plaque commémorative de la part du gouverneur de sa province - c'est ainsi que son acte illégal a été récompensé.

Voir également: Die Welt brise le tabou journalistique sur l'antisémitisme des Egyptiens

Source: Daily Mail (The overthrow of Egypt's despotic ruler was hailed a success but nine months on, Peter Hitchens reports on a fearful and violent land - 20/11/2011). Neuf mois après la révolution, Peter Hitchens fait un bilan.  Extraits:

"Many reports of the Tahrir Revolution were coy – or silent – about the daubing of Jewish Stars of David on pictures of Mubarak. You can still see scribbles on the walls near Tahrir Square that make this connection. One, decorated with two stars, says baldly: ‘Mubarak is a traitor for keeping links with Israel.’

Le Ministre suédois Carl Bildt est insensible à l'antisémitisme et hostile à Israël

Le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt a des sympathies pro-palestiniennes bien connues, tandis que la souffrance des enfants israéliens vivant sous la menace des tirs de roquettes des terroristes de la bande de Gaza l'intéresse nettement moins. Mais ce n'est pas seulement envers les Israéliens que M. Bildt éprouve peu de sympathie.

Bildt a réservé un accueil plutôt froid aux victimes du génocide perpétré par musulmans soudanais au Darfour. Après tout, le gouvernement soudanais a aidé Bildt et ses amis chez Lundin Petroleum à obtenir de beaux revenus.

C'est ce que révèle l'ancien ministre et chef du parti libéral Per Ahlmark [photo] dans un livre qu'il vient de publier. Ahlmark accuse Bildt d'avoir interdit l'utilisation du mot "génocide" par rapport aux événements du Darfour dans le ministère des Affaires étrangères.  Pire, le personnel respecta les consignes sans protester. Alors qu'en 2004, à l'occasion d'un débat à l'ONU, le Secrétaire d'État américain Colin Powell l'avait utilisé.  Bildt aurait également  minimisé le massacre de Srebrenica.

M. Ahlmark accuse Bildt d'être "absolument glacial" concernant les Juifs et de n'avoir aucune connaissance de la société israélienne. Il considère Israël comme un Etat mono-ethnique, tandis que dans la réalité la société israélienne est composée d'immigrants originaires de plus de cent pays.

"L'ignorance du ministre des Affaires étrangères de l'histoire, de la culture, de la vitalité et du système démocratique d'Israël est évidente et est basée sur une attitude nettement hostile", dit-il.

Ahlmark faisait partie d'un groupe qui avait voulu en 1991 faire un procès aux antisémites de la station de radio Radio Islam et organisa des rencontres avec les dirigeants des partis politiques avant les élections pour évoquer de la montée de l'antisémitisme en Suède. (Radio Islam: connaissez-vous ce site abject?)  Le groupe a eu des réunions avec des représentants des autres partis. Mais pas avec Carl Bildt, qui était chef du Parti modéré à l'époque.  Il fit savoir d'un ton méprisant que personnellement le sentiment anti-juif contemporain ne l'intéressait pas du tout.

Antisémitisme: le CCLJ se trompe et fait rapidement machine arrière

"Les hurlements intempestifs de certains ont rendu notre communauté beaucoup moins audible" (CCLJ)

L'affaire prêterait à sourire si elle n'était pas si navrante.  Le CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif de Belgique francophone et initiateurs de JCALL) a qualifié avec sarcasme Philosémitisme, sans le nommer, de "site chasseur de nazis".  Notre tort?  Nous avions diffusé un article paru sur antisémitisme.be qui nous avait été signalé par un lecteur (Caricature antisémite sur un char lors du cortège de la Saint-V, reproduit sous le titre Bruxelles: incidents antisémites visant de jeunes juifs).  Le CCLJ avait cru que nous en étions les auteurs, d'où les critiques, le sarcasme, la dérision.

Or dans le même texte, le CCLJ fait l'éloge d'antisémitisme.be d'"un autre site moins exalté et plus sérieux".  Navrant ce besoin de critiquer tous ceux qui ne suivent pas leur ligne apaisante et de les faire passer pour des extrémistes.  L'article en question a été rapidement effacé du site du CCLJ avant que les commentaires ne soient approuvés (La page demandée n'a pu être trouvée), mais toujours en libre accès ICI.

"Las, comme on sait, l’excès nuit en tout et trop d’antisémitisme finit par tuer l’antisémitisme. Donc, à force, on en vint à parcourir d’un œil sceptique les crimes plus ou moins imaginaires mais toujours dramatiques des héritiers de Hitler.

Dernier en date (18/11/2011), le char du Cercle de Droit lors du défilé de la Saint Verhaegen. Une «caricature dépassant les limites de l’acceptable» puisque «revêtant un caractère clairement antisémite». [Voici les phrases qui ont indigné le CCLJ: "Pour ce qui est plus précisément du judaïsme, sa caricature dépasse les limites de l'acceptable dans la mesure où elle revêt un caractère clairement antisémite. On y retrouve les clichés antisémites classiques avec une représentation du Juif religieux au nez crochu et ongles acérés."]

Outre qu’on serait intéressé de voir une caricature restant «dans les limites de l’acceptable», le site signale -mais sans y insister, vu que ce n’est pas son problème- qu’il y avait aussi sur le même char, des caricatures anti musulmanes et anticatholiques (un enfant [!] suçant un prêtre [!] semble-t-il . Ou le contraire).  [Encore une erreur.  En fait il s'agit d'un prêtre âgé et du Christ en croix. Voir ICI.]

mardi 22 novembre 2011

Les étudiants français sont conscients du terrorisme palestinien

Il y a quelques mois le journaliste belge, grand amateur de théories du complot, Michel Collon déplorait l'ignorance du Belge moyen sur 'Israël, l'Etat le plus raciste au monde'.  Pour corriger cette intolérable ignorance il avait publié un livre d'Israël-bashing adapté au "niveau du public" européen... Il se plaignait: "Face aux mythes sionistes, omniprésents dans les médias et même à l'école, comment rétablir la vérité? Comment argumenter d'une façon adaptée au niveau du public (surtout le public d'origine européenne, matraqué par ses médias)?" Visiblement les efforts de Collon n'ont pas été couronnés de succès...

Photos: 1. bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs", 2. lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah, 3. une petite fille palestinienne célèbre le lynchage des deux Israéliens. 

Une enquête a été réalisée par Chloé Yvroux, doctorante à l'université de Montpellier, auprès d'un groupe d’étudiants en deuxième année d'histoire-géographie de cette même faculté.  Elle a révélé que ceux-ci sont bien conscients d'une des données fondamentale du conflit israélo-palestinien: la violence et le terrorisme que pratiquent les Palestiniens.  

Il est curieux qu'on trouve qu'il est nécessaire de tester la connaissance des gens sur un conflit qui ne les touche pas mais qui est le plus médiatisé en France et en Europe.  Mais, malgré tout ce qu'on dit, qui n'a pas vu les Palestiniens crier leur joie en apprenant les attentats terroristes du 11 Septembre?  Qui ne les a pas entendus appeler de leurs voeux la destruction d'Israël et des Juifs - cet ambitieux programme est inscrit dans la charte du Hamas.  C'est évidemment normal que les jeunes soient conscients de cette violence.


Voici comment le questionnaire était orienté: "Bien qu’il s’inscrive dans un contexte plus large, le conflit israélo-palestinien est surtout [!] territorial. «Une terre pour deux peuples», voilà les termes du problème à résoudre et qui est à l’origine d’une imbrication de territorialités réelles ou projetées. De même, les principaux éléments de revendication et de contestation – qu’il s’agisse de la création de l’Etat palestinien, de l’occupation [!], de la colonisation [!], de Jérusalem [!] ou du Mur de séparation [!]– renvoient également à des aspects territoriaux."

Bruxelles: la jeune fille juive agressée se fait insulter de sale juive à l'école

«C'est loin d’être la première fois, dénonce Dan, le père d’Océane. Il y a un antisémitisme latent dans cette école. Ma fille s’est fait insulter de sale juive au moins une dizaine de fois l’an dernier et déjà quelque fois depuis le début de l’année.»

Un article paru dans Le Soir (Une fille de 13 ans frappée par l’antisémitisme, par Ophélie Delarouzée) rapporte les circonstances de l'agression antisémite qu'a subie une jeune fille juive.  Qu'en est-il des autres écoles?  On aimerait que les institutions juives se penchent sur la question et informent le public, plutôt que de réagir après coup lorsque les affaires d'antisémitisme deviennent médiatisées.  La situation est préoccupante lorsqu'on sait que la moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite. Saluons le courage de la députée bruxelloise Viviane Teitelbaum qui semble bien solitaire dans son combat contre l'antisémitisme (Rouée de coups à 13 ans parce que juive et à Bruxelles tout le monde se tait...).

"Une fille juive de treize ans s’est fait passer à tabac vendredi après-midi par cinq filles d’origine marocaine à la sortie du cours de sport, à Neder-Over-Heembeek.

Océane est élève en première année à l’Athénée des Pagodes, au 141, rue de Beyseghem, à Laeken. Vendredi après-midi, de 14h30 à 16h, elle a cours de football, au centre sportif de Neder-Over-Heembeek, situé Petit Chemin Vert. À la sortie du cours, cinq filles d’origine marocaine du quartier des Versailles, à Neder-Over-Heembeek, l’insultent du fait qu’elle est Belge et d’un niveau social plus élevé que le leur. Océane demande alors un peu de respect. La meneuse lui renvoie des «ta gueule». Puis, l’une des filles lance à la meneuse: «en plus, ce n’est qu’une sale juive». La meneuse gifle alors Océane à deux reprises. La jeune fille tente de s’enfuir. Sans succès. Après un «ferme ta gueule sale juive et retourne dans ton pays», les cinq filles l’attrapent par les cheveux pour lui taper la tête sur le genou. Elle est ensuite tabassée par le groupe à coups de pied et de poing.

Une déposition a été faite à la police vendredi. Océane n’a pas voulu se rendre à l’hôpital. Mais, ce week-end, les douleurs ont persisté et elle avait du mal à supporter la lumière forte. Dan, son père, a donc décidé de l’emmener à l’hôpital lundi. Le diagnostic des médecins fait état d’une commotion cérébrale et d’une inflammation des vertèbres cervicales. Océane reste également fortement marquée au front, suite au coup de genou reçu. Elle craint les représailles et ne veut pas retourner à l’école. Les filles qui l’ont agressée sont plus âgées qu’elle, en seconde année dans son école.

lundi 21 novembre 2011

Marc-Edouard Nabe et exception culturelle française

On a beau chercher mais ce phénomène n'existe qu'en France.  Ailleurs un personnage comme  Marc-Edouard Nabe ne serait pas devenu une icône.  Quelques-uns des icônisé français qui ont comme caractéristique ou bien de taper sur les Juifs ou bien de taper sur Israël: Dieudonné, Stéphane Hessel, Alain Soral, l'Abbé Pierre, Garaudy, Dominique Vidal, Céline, Pascal Boniface, Charles Enderlin, Alain Gresh, Tarik Ramadan, Siné etc etc.  Ils existent en profusion en Occident, mais il n'y a qu'en France qu'ils deviennent des icônes et sont considérés comme des génies.

"C'est sans doute le site d'Elisabeth Lévy, Causeur.fr, qui vend la mèche lorsqu'il écrit confusément que Nabe "désamorce la grenade de l'antisémitisme en la balançant à la figure de son lecteur". Cela veut dire que nous sommes au royaume du négationnisme littéraire. "Fair is foul and foul is fair": les mots ne disent pas ce qu'ils veulent dire. L'antisémitisme n'est pas l'antisémitisme, c'est même le contraire; l'expression de la bêtise est son "retournement", et donc l'expression de l'intelligence (Besson); le premier degré vaut le second et tout est vain et rigolo. C'est ainsi, entre deux blagues légères, que les mots sont vidés de leur chair, de leur sens, et poliment anémiés. Mais ce tour de passe-passe n'a rien de gratuit. On le voit avec le soutien dont bénéficie ce livre. C'est une violence perverse qui se met en place insidieusement, avec le sourire et au nom de la liberté littéraire, une violence et une perversion qui n'ont pas plus à voir avec la littérature qu'avec la liberté."


Source: Le Monde (Les bienveillants, par Marc Weitzmann, écrivain)

En dépit ou plutôt à cause d'une réputation sulfureuse, l'écrivain Marc-Edouard Nabe a toujours bénéficié d'un certain nombre de fans, et non des moindres, dans le milieu éclairé des littérateurs. S'être fait taper dessus en 1985 par le journaliste Georges-Marc Benamou, à la suite d'un passage à l'émission "Apostrophes", pour son premier livre taxé d'antisémitisme, constituait, semble-t-il, une sorte d'adoubement. On l'a dit "mauvais garçon" (Eric Naulleau), "non consensuel" (Patrick Besson), et, depuis son renvoi des Editions du Rocher (suite au rachat de la maison), le fait qu'il s'autoédite sur Internet et s'autodistribue dans divers magasins et bars parisiens lui confère une sorte d'aura culte de marginal maudit. Qu'il ait fait l'éloge de Ben Laden n'est pas mal non plus. Les écrivains polis de Saint-Germain-des-Prés aiment bien, de temps à autre, s'encanailler avec ce que Nabe appelait dans son premier livre, non sans lucidité d'ailleurs, ses "recueils de frissons". En 2010, il a même failli recevoir le prestigieux prix Renaudot pour L'Homme qui arrêta d'écrire.