samedi 1 octobre 2011

Pour 88% des Israéliens il faut bon vivre en Israël et 74% jugent satisfaisante leur situation économique

"L’Israélien – qui est un dévoreur d’actualités – compare sa situation personnelle, sur les plans démocratique, économique et sécuritaire avec ce que se passe chez les voisins, et s’estime donc mieux loti."

Source: Israel Valley

Pour 88% des Israéliens il faut bon vivre en Israël et 74% jugent satisfaisante leur situation économique. Et 57% ont déclaré avoir un bon moral, 31% un très bon moral. Les grincheux plafonnent à 12%!

Les sondages livrés par l’Institut Dahaf, du docteur Mina Tzemah, au moment où le nouvel an du calendrier liturgique hébraïque frappe à la porte, étonnent. Mais quoi, le processus de paix est en panne, la protestation sociale a jeté des centaines de milliers dans la rue, l’incertitude règne quant à l’impact régionale du "printemps arabe", sans oublier la menace nucléaire iranienne que le premier ministre, Binyamin Netanyahou, a rappelé à la tribune de l’Onu vendredi dernier!

L’explication donnée par Mina Tzemah : "L’Israélien se replie sur son pré-carré, soit le noyau familial, et s’éloigne des grands problèmes nationaux et internationaux." La politique de l’autruche? "Non, répond madame Tzemah, l’Israélien – qui est un dévoreur d’actualités – compare sa situation personnelle, sur les plans démocratique, économique et sécuritaire avec ce que se passe chez les voisins, et s’estime donc mieux loti."


Alors, 59% des personnes interrogées estiment bonne la situation sécuritaire et 53% n’éprouvent aucune crainte quant à la pérennité d’Israël en tant qu’Etat juif. De solides majorités, les 41% et 45% qui pensent autrement laissent pointer un doute, non pas quant au fond, mais quand à la manière dont ces questions sont gérées par le gouvernement.

Quand à la paix avec la partie palestinienne, ils sont 55% à dire non à un accord basé sur un retour à la ligne verte (le tracé frontalier issu de l’accord de cessez-le-feu israélo-palestinien d’avril 1949), même s’il comporte l’annexion des grands blocs d’implantation. Il y a comme du raidissement dans l’air…

Quand aux évènements qui ont marqué l’année qui s’achève, 27% ont pointé le tragique incendie du Mont-Carmel, 24% la contestation sociale et 18% le printemps arabe. Viennent ensuite la démarche palestinienne à l’ONU (12%), la grève des médecins hospitaliers (8%), la condamnation de l’ex-président de l’Etat Moshe Katzav (6%), les chutes à la Bourse (3%).

Et au plan politique? Il a été demandé aux sondés de classer le quatuor ministériel qui mène le jeu au sein du gouvernement. Et bien, 54% ont attribué la mention bien (et même très bien pour certains) à Binyamin Netanyahou; 45% ont décerné cette mention à Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), 37% à Yuval Steinitz et Ehud Barak (Finances et Défense).

Bonne nouvelle enfin pour la coalition en place – alors que circulent des rumeurs de possibles législatives anticipées – 71% du public israélien a rejeté une telle éventualité, préférant que cette législature aille au terme de son mandat, soit 2013. Allez, bonne année et comme ont dit dans la tradition juive: que s’achève l’année avec ses tracas, que vienne l’année nouvelle chargée de bénédictions.

Poster par BlueStar

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