lundi 17 octobre 2011

François Hollande - Israël et les "hollandistes"

En mars 2008, plusieurs mois avant l’opération Plomb Durci à Gaza, François Hollande avait été très critique à l’égard d’Israël. Amené à s’exprimer sur Europe 1 qualifie l’État hébreu de donner "dans la répression aveugle".

Source: IsraelValley (extraits)

La politique étrangère de François Hollande et Israël
Au fil des mois, des meetings et des interviews, le candidat socialiste a pris des positions tranchées sur plusieurs sujets internationaux.

Palestine : François Hollande souhaite que la France reconnaisse l’Etat palestinien
La candidat socialiste a fait aussi une proposition un peu étrange. Dans son programme, il propose la fusion des armées de terre française et allemande. On se demande ce qu’un tel attelage aurait produit en Libye, quand Berlin était hostile à une intervention occidentale (et quand les hélicoptères français d’attaque – qui dépendent de l’armée de terre – ont joué un rôle déterminant dans cette opération.). On attend donc que Pierre Moscovici (son coordonnateur de campagne et grand connaisseur des affaires internationales) et François Hollande rédigent un discours de politique étrangère fort, détaillé et enthousiasmant, en rupture avec la politique extérieure sarkozienne. (Source)

François Hollande cette semaine
Le Point/AFP : "Le candidat à la primaire socialiste François Hollande a rencontré jeudi dernier le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, en visite à Paris, pour lui faire part de son soutien à la reconnaissance d’un État palestinien par la France. "Je viens donner mes encouragements à un processus qui doit conduire à la paix au Proche-Orient, à un État palestinien et à la sécurité d’Israël. Voilà ce qui serait ma position en cas de responsabilité en 2012", a déclaré François Hollande à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Autorité palestinienne dans un grand hôtel parisien. [...]


"Je connaissais Mahmoud Abbas. C’est important de maintenir des liens et aussi de faire comprendre que, si nous sommes dans l’opposition aujourd’hui, nous serons dans la responsabilité demain et que ce qui est dit en ce moment nous engage", a poursuivi François Hollande, à l’initiative de la rencontre. "Je ne cherche pas à me rehausser par les rencontres que je peux avoir avec des personnalités internationales. En revanche, ce qui est très important, c’est de préparer la responsabilité qui pourrait m’incomber demain et donc de connaître les sujets, de connaître les personnes et qu’elles soient éclairées sur nos choix", a-t-il expliqué.

"J’espère que nous pourrons avoir, d’ici le mois de septembre, une reprise des discussions (de paix avec Israël). Des initiatives devront être prises d’ici l’Assemblée générale des Nations unies et, si rien n’est fait, sûrement qu’il y aura de la part de nombreux États, et j’espère du nôtre, la reconnaissance de l’État palestinien", a déclaré François Hollande. "Il est très important aussi de rappeler aux Israéliens combien nous sommes attachés à leur sécurité et à leur intégration régionale", a-t-il dit. Il a également indiqué avoir évoqué avec Mahmoud Abbas la situation dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, et la nécessité d’une "réconciliation" interpalestinienne. Le cas du soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu dans la bande de Gaza depuis cinq ans, a également été abordé, a-t-il dit." © Le Point.

François Hollande et Israël
IsraelValley laisse la parole à Guysen News qui a réalisé récemment un portrait de Hollande et Israël : "En mars 2008, plusieurs mois avant l’opération Plomb Durci à Gaza, François Hollande avait été très critique à l’égard d’Israël. Amené à s’exprimer sur Europe 1, l’ex-premier secrétaire du PS avait, alors, qualifié l’État hébreu de donner "dans la répression aveugle". Faisant référence au comportement général du gouvernement israélien, dirigé à cette époque par Ehud Olmert, il estimait "qu’au nom de l’amitié avec Israël il faut lui demander d’arrêter … il faut des pressions d’abord sur Israël".

Soutenant constamment le droit d’existence de l’État d’Israël M. Hollande, s’avère néanmoins lucide à certains moments. En novembre 2010, il avait participé à la publication d’une tribune sur le site du journal Le Monde dénonçant les agissements du collectif BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions à l’encontre d’Israël). Il s’était alors associé à de nombreuses personnalités juives telles que Bernard-Henry Levy, Yvan Attal, Michel Boujenah, Fredéric Encel ou encore Alain Finkelkraut; et faisait partie des rares hommes politiques à réellement intervenir contre les agissements foncièrement anti-israéliens d’une association qui prenaient de l’ampleur médiatiquement (les seules autres étaient également membres du PS: Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo, Jean-Marie Le Guen et Manuel Valls).

Lors de la visite de Mahmoud Abbas à Paris en Avril 2011, François Hollande avait exprimé au président de l’Autorité palestinienne sa volonté de recréer une atmosphère pacifique dans la région à travers des négociations bilatérales. Dans le cas ou cela échoue il faudrait agir directement pour la reconnaissance d’un Etat palestinien. Il a par la suite confirmé ces propos en soutenant un vote positif de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU pour l’adhésion d’un Etat palestinien à l’ONU. Lors de son entretien, le député du Corrèze avait également évoqué la nécessité de réconciliation inter palestinienne entre ‘Hamas et Fata’h ainsi que le sort de Gilad Shalit. Il voit donc le mouvement terroriste du Hamas comme un acteur qui aurait sa légitimité dans la région". Mathias Mellul (Guysen News)

Jean Pelletier dresse son portrait: François Hollande: portrait d'un homme décidé

4 commentaires :

Monique a dit…

Les gauches européennues sont pro-palestiniennes, un point c'est tout : elles ne drevraient pas essayer de cacher leurs convictions. Bien sûr, elles ménagent un peu Israël pour paraître gentilles et objectives. Parce que la gauche aime se faire passer pour les Gentils.
En fait, il n'y a pas plus de gens bien à gauche qu'il n'y a à droite.

Moi, j'aime les Juifs et Israël : je ne dis pas que je suis gentille, je dis que j'ai des nettes préférences pour le peu- ple juif et sa terre. En tant que catholique (non pratiquante), il y a une blague que j'entendais adolescente; Jésus-Christ a dit : "Aimez-vous les uns, les autres" mais il n'a pas interdit les préférences (un petit détail : lui même avait des préférences marquées pour certains de ses apôtres : Jean et Pierre).

Personne n'est vraiment bon d'ailleurs (sinon on revient au débat que rejette d'ailleurs la gauche avec véhémence : le bien et le mal, les bons et les méchants).
J'ai des convictions et c'est cela qui est le plus important pour moi, je ne veux pas être consensuel pour paraître gentille. Et puis, tout n'est pas noir d'un côté et tout n'est pas blanc de l'autre et ceux qui veulent nous faire croire qu'il a les bons d'un côté et les méchants de l'autre sont des marchands de sommeil.

Le peuple juif est, après ma fille, mon autre grand amour : je crois qu'il a raison sur beaucoup de points et pour le reste, je lui pardonne (on pardonne beaucoup à ceux qu'on aime).

Butterfly

Anonyme a dit…

François Hollande veut baisser l’âge de la retraite à soixante ans, créer trois cent mille emplois jeunes, augmenter le SMIG, créer quinze mille postes de fonctionnaire et réduire la dette de la France. François Hollande a creusé la dette de la Corrèze dont il est député de soixante millions euros et il refuse de l’assumer. François Hollande a coulé le PS quand il était secrétaire du parti et en plein divorce avec Ségolène (on ne savait pas qui tournait pour qui et contre qui ou quoi). François Hollande n’a jamais été ministre et son ex a dit qu’il n'a rien fait depuis trente ans.

Franco

Philo a dit…

Monique. Les droites européennes ne sont pas plus pro-israéliennes que les gauches. Trouvez-vous que de Gaulle, Chirac, Couve de Murville, de Villepin, Juppé, Giscard, Barre, Jobert etc ont/avaient de la sympathie pour Israël?

"Joschka Fischer, qui a hérité la vision généreuse et ambitieuse de Willy Brandt sur les affaires internationales, attendit que Dominique de Villepin ait fini de lire ses feuilles bristol pour déclarer qu'il n'était pas question que l'Allemagne rejoigne une croisade anti-israélienne organisée par la droite française."

http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/09/dominique-de-villepin-bombastiquement.html

Monique a dit…

Je suis d'accord avec vous, Philo : les droites européennes ne sont pas pro-israëliennes. D'ailleurs, je n'ai jamis épargné la droite dans plusieurs de mes commentaires sur ce site en ce qui concerne sa politique anti-israëlienne : j'ai dit d'ailleurs dans un de mes commentaires que je ne voterai pas ou que je voterai blanc tant qu'il n'y aura pas en France un parti pro-israëlien. Mais dans mon commentaire, je parlais de François Hollande et des socialistes puisque c'était là le sujet.