jeudi 30 juin 2011

Israël devant la France dans l'indice mondial de l'innovation de l'INSEAD

Israël gagne 9 places par rapport à l'année dernière dans le classement mondial de l'innovation établi par l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD), se plaçant devant la France et la Belgique.

"L'Institut, qui a présenté pour la première fois à Genève avec l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) son rapport annuel, souligne que l'innovation est devenue un phénomène mondial. Six pays européens figurent dans le peloton de tête, mais également deux économies asiatiques et deux pays nord-américains.

Sur 125 pays classés, l'Islande prend la 11e place, l'Allemagne est 12e, l'Irlande 13e, Israël 14e, la Nouvelle-Zélande 15e, la Corée du sud 16e, la Norvège 18e, l'Autriche 19e, le Japon 20e, la France 22e, la Belgique 24e. Parmi les pays européens, la Grèce est nettement en retard, au 63e rang, alors que l'Espagne est 32e, le Portugal 33e et l'Italie 35e.

«A un moment où l'économie mondiale est en train de se relever, l'innovation est cruciale pour stimuler la croissance aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents», a expliqué Soumitra Dutta, professeur de commerce et de technologie à l'INSEAD et responsable de l'étude." (20 minutes online)

Israel
Global Innovation Index: 14e (23e en 2010)
Innovation Efficiency Index: 20e

France
Global Innovation Index: 22e (22e en 2010)
Innovation Efficiency Index: 36e

Belgique
Global Innovation Index 24e (17e en 2010)
Innovation Efficiency Index: 68e

Pour consulter le tableau reprenant tous les pays, cliquer ICI et ensuite sur Global Innovation Index Rankings (colonne de gauche)

"Il y a un Israélien qui travaille à chaque problème que le monde croit insoluble"

Slavoj Zizek: l'antisémitisme se porte très bien en Europe

Le philosophe Slavoj Zizek a surtout parlé d'antisémitisme et a voulu se démarquer des militants anti-israéliens du type bête et méchant...  Chacun appréciera.  Mais on ne pourra être en désaccord avec son constat alarmant sur la pérennité et la vitalité de l'antisémitisme en Europe. Le même constat qu'a fait le Rabin Jonathan Sacks (Un nouvel antisémitisme se répand comme un virus en Europe: subtil, sophistiqué, et terriblement efficace) et dont les Juifs sont parfaitement conscients: beaucoup de Juifs veulent "se tirer de France" selon Elie Semoun.

Source: Mairav Zonszein via Engage (Slovenian philosopher: “Antisemitism is alive and kicking in Europe”). Traduit de l'anglais:

Vendredi soir, le [très médiatique] philosophe slovène Slavoj Zizek a donné une conférence dans une librairie dans le centre de Tel Aviv.  Parmi le public on pouvait voir beaucoup de visages familiers d'activistes de gauche. Il a été accueilli par Udi Aloni, un artiste israélo-américain et activiste de la campagne BDS (boycott), qui vient d'écrire un livre intitulé Qu'est-ce qu'un Juif veut?, qui est édité par Zizek.

La librairie Tola'at Sfarim est aussi une maison d'édition qui publie essentiellement de livres de psychologie.  Elle était bondée et s'y pressaient des jeunes et des vieux, très désireux d'écouter Zizek, tout comme moi.

Beaucoup semblaient être venus dans ce lieu bourgeois de Tel Aviv avec l'espoir d'écouter Zizek, avec son ton narquois et son charisme, mettre Israël en pièces et entériner le mouvement BDS. En effet, lorsque Udi Aloni a introduit Zizek, il l'a identifié comme un militant BDS en précisant que le philosophe avait choisi de donner sa conférence dans la librairie afin de ne coopérer avec une institution officielle israélienne.

Toutefois, Zizek n'a pas officiellement entériné la campagne BDS qu'il a à peine évoquée et ce seulement lorsqu'on l'a interrogé à ce sujet. Il a dit clairement (a) qu'il ne la soutenait pas à 100% et (b) qu'il soutient un autre mouvement mené conjointement par les Palestiniens et les Israéliens ici dans la région.

Pendant les deux heures qu'a duré la conférence, Zizek a surtout attiré l'attention du public sur l'antisémitisme, le capitalisme et la place des Juifs dans le monde. Il a averti que l'antisémitisme est "bien vivant" en Europe et en Amérique et que l'État d'Israël devrait se préoccuper davantage de l'antisémitisme de la droite chrétienne au lieu de gaspiller son énergie en s'en prenant aux Juifs anti-sionistes auto-proclamés. Il a expliqué que les chrétiens sionistes en Amérique sont intrinsèquement antisémites et que la volonté d'Israël à accepter leur soutien est déconcertante.

Zizek a commencé son discours en disant que, quand il avait reçu l'invitation pour parler à Tel Aviv (il a passé le plus clair de son temps à Ramallah avec Udi Aloni), on l'avait rassuré qu'il y avait encore quelques "bons Israéliens" de gauche qui aimeraient l'entendre. C'était comme si on voulait le convaincre qu'il y avait au moins cette raison-là pour qu'il mette les pieds en Israël. Zizek a déclaré qu'il n'aime pas cette approche.

Etre "anti" n'importe quoi est branché

Cette déclaration a donné le ton au reste du discours, fermement mené autour de l'idée que la plupart des gens sont trop facilement influencés par les tendances et les déclarations tonitruantes et incapables d'identifier la racine du problème. Il a souligné que de nos jours il est facile et à la mode, par exemple, d'être "anti-capitaliste" [...]

Il a fait l'historique de l'antisémitisme à travers l'histoire, partant du moment où l'on s'attendait à ce que les Juifs se convertissent jusqu'à l'époque des Lumières et de la Révolution française, quand il devint évident que ni aucune conversion ni aucun degré d'assimilation n'influerait  leur judéité éternelle. De trop distincts et différents les Juifs devinrent trop universels et cosmopolites, ce qui ouvrit la voie à l'Holocauste.

Après avoir établi la vitalité et l'enracinement profond de l'antisémitisme, il a précisé qu'il n'a aucune tolérance pour ceux qui excusent l'antisémitisme arabe - l'antisémitisme ne devrait point être toléré même chez les Palestiniens les plus opprimés et pauvres. Il a également parlé de son fameux argument concernant l'antisémitisme sioniste, selon lequel sionistes utilisent un langage antisémite envers des Juifs qu'ils accusent de ne pas être suffisamment sionistes. Ce fut sa principale critique d'Israël - la chasse aux sorcières contre les Juifs qu'on ne trouve pas "assez sionistes."

mercredi 29 juin 2011

Dieudonné tourne "la 1ère comédie populaire sur l'Holocauste"

Only in France... Le seul pays au monde où il y a un parti antisioniste et où des gens comme Dieudonné deviennent des icônes populaires.

Dieudonné: une affiche polémique pour son premier film

On y voit le comique, habillé en tenue militaire et hilare, donner à manger à un homme implorant, vêtu de la tenue rayée des camps de concentration et emprisonné derrière une grille. Le sous-titre de ce film fait état de "la 1ère comédie populaire sur l'Holocauste". Toujours selon l'affiche, le film est déjà interdit en salles et en DVD en France et ne serait vendu qu'à travers le site officiel de Dieudonné.

Dieudonné n'en est pas à son coup d'essai

A travers ce visuel, Dieudonné continue de jouer la carte de la provocation et du malaise. On se souvient de ses nombreux débordements. Ses propos antisémites ou encore l'invitation du négationniste Robert Faurisson sur scène avaient scandalisé les Français. Certaines villes avaient même banni l'humoriste de leurs salles de spectacle. Mais il n'en était pas resté là et avait monté une candidature aux élections européennes en 2009 sous l'étiquette du "mouvement anti-sioniste".

Selon L'Express, le film se situera probablement sur la même veine, l'humoriste en conférence de presse ayant déclaré qu'il "entend mettre en lumière le rôle du sionisme dans l'esclavage en Europe". Ce dernier est d'ailleurs produit par des capitaux iraniens. L'Iran et son gouvernement sont connus pour leur hostilité envers la religion juive. Bref, une nouvelle étape dans la longue liste de provocations de l'ancien comparse d’Élie Semoun.

Source : Gentside via CICAD

Hommage belge à Stéphane Hessel: "Indignez-vous, bande de moules!"

"Des cibles, Stéphane Hessel en propose quelques-unes : les banques, l’austérité, le néolibéralisme, Israël, etc. Des cibles légitimes, mais qui ne sont que les cibles habituelles du politiquement correct." (François De Smet)

Nous avons déjà évoqué l'admiration inconditionnelle et béate que portent les Belges francophones à Stéphane Hessel, notamment au CCLJ (JCALL), à l'Université Libre de Bruxelles et dans les médias. 


Stéphane Hessel est venu Bruxelles à l'invitation de l'Université Libre de Bruxelles où il a donné une conférence triomphale. La presse francophone s'est quasi unanimement prosternée devant "le Monument", "l'homme multiple" et "homme de son siècle", comme l'a désigné La Libre Belgique.   Et pendant que se déroulait cette si brillante conférence, un tract antisémite intitulé "Israël: cancer du colon" et signé Maurice de Toledo [!] a été distribué en toute impunité. Le distributeur était très visible (grande barbe) et se tenait seul à l'entrée de l'auditoire du Janson, au sein même des bâtiments de l'ULB.

Hessel a été fait citoyen d'honneur de la ville de Bruxelles et "a également été récompensé à la Chambre des représentants où il a reçu une médaille des mains de son président, André Flahaut et participe au fumeux Tribunal Russell sur la Palestine, concocté par Pierre Galand, personnage emblématique de la laïcité belge et de l'Université Libre de Bruxelles et recruteur de volontaires pour la flotille de la haine à destination de Gaza [1] par le truchement de l'Association Belgo-palestinienne qu'il préside...

Un nouvel hommage lui est rendu dans La Libre Belgique par un autre savant de l'ULB, François De Smet, Docteur en philosophie de l’Université Libre de Bruxelles, collaborateur scientifique au Centre de théorie politique et membre du CIERL (ULB).  Extraits:

Indignez-vous, bande de moules! [où sont donc les frites?]

"Puisque c’est à la mode, je voudrais pousser ici, moi aussi, ma petite indignation personnelle. Pour cela, j’ai voulu bien faire les choses et je me suis farci ce week-end "Indignez-vous" de Stéphane Hessel. Je conseille la lecture de ce très petit ouvrage. C’est un cri argumenté, posé et émouvant d’un témoin du siècle, qui à 93 ans, a vécu de près ces sombres heures de la Seconde Guerre mondiale où ceux qui ont choisi un camp ont pris tous les risques, et qui a participé à la construction de la société d’après-guerre devant se reconstruire sur des valeurs devant permettre d’éviter à l’avenir de telles horreurs.

Quand Stéphane Hessel utilise ses ressources pour cibler ses indignations contemporaines, en revanche, l’exercice devient plus laborieux. L’auteur le reconnaît lui-même: en 40, au moins, choisir sa cible était simple. Les méchants avaient vraiment l’air de méchants. Il fallait être idéologiquement très allumé pour trouver une once de démocratie et de projet humain dans l’aventure nazie, ses soldats défilant au pas de l’oie et son antisémitisme pathologique. Attention: il était facile de trouver la cible, mais évidemment pas facile du tout pour autant de s’indigner.[...]

Aujourd’hui, ici, on a un peu l’impression que c’est l’inverse [...]. M. Hessel lui-même, dans son ouvrage, reconnaît que le monde est devenu d’une telle interconnexion, d’une telle complexité que la désignation des cibles d’indignation est aujourd’hui bien moins risquée, certes, mais beaucoup plus aléatoire. Des cibles, Stéphane Hessel en propose quelques-unes : les banques, l’austérité, le néolibéralisme, Israël, etc. Des cibles légitimes, mais qui ne sont que les cibles habituelles du politiquement correct. C’est terrible, le politiquement correct. Ça conduit à ne voir que les choses simples, et à refuser d’entrer dans la complexité, celle qui forcerait à passer du radicalisme à la nuance."


Johann Hari, célèbre journaliste férocement anti-israélien, accusé de plagiat

Johann Hari, journaliste au Independent, est empêtré dans une grave affaire de plagiat, notamment dans ses interviews du philosophe marxiste italien Antonio Negri et du journaliste israélien Gideon Levy.

Hari est un bien pensant, un arrogant donneur de leçons, adonné à la diffamation d'Israël, chouchou de la gauche et de l'ONG européenne Amnesty Internation, il est couvert de prix (Jeune journaliste de l'année aux British Press Awards en 2003, Journaliste de presse de l'année 2007 pour Amnesty International, Prix Orwell du journalisme politique en 2008, Journaliste de l'année aux Stonewall Awards en 2009 etc etc).  Le comité du Prix Orwell a diligenté une enquête afin d'établir si Hari mérite de garder son prix...

Le Daily Telegraph le considère
comme une des personnalités les plus influentes de la gauche en Grande-Bretagne et le magazine néerlandais Winq comme l'un des gays les plus influents dans le monde.

Le Daily Telegraph détaille les pratiques de plagiat de Johann Hari: Johann Hari: left-wing commentator in plagiarism row.  Et qui a découvert le pot aux roses?  Pas un journaliste, pas une ONG! Tout simplement le blogeur Brian Whelan: Is Johann Hari a copy-pasting churnalist? et Lets crowd-check Hari’s quotes.  

1. Menahem Macina a traduit un de ses articles et son commentaire analyse parfaitement les méthodes pernicieuses du journaliste:

"Ce texte a déjà été dénoncé brièvement par Honest Reporting. Nous avons cru utile de le traduire intégralement. En effet, il s’agit, à notre avis, d’une version soft, mais non moins pernicieuse, du classique "blood libel", ou récit accusant les Juifs de vider des non-Juifs de leur sang pour l’utiliser à des fins rituelles. La principale originalité de ce prétendu reportage est d’exploiter la thématique du récit de l’accouchement de Marie, qui, selon les évangiles, donna naissance à son fils Jésus dans une étable, faute de place dans les hôtelleries de Bethléem. Autre particularité: alors qu’habituellement, l’utilisation de motifs chrétiens (par exemple, la crucifixion de Jésus, censée typifier celle du peuple palestinien), est le fait des Palestiniens eux-mêmes, ici, c’est une chrétienne qui développe complaisamment et avec une insistance du plus mauvais goût, cette thématique. On aimerait que des instances chrétiennes officielles s’élèvent contre cet enseignement de la haine, qui prend prétexte de la situation sécuritaire imposée par les activités terroristes de factions palestiniennes irrédentistes, pour accuser les soldats israéliens de prendre un plaisir sadique à faire périr des nouveau-nés palestiniens et à humilier et faire souffrir les femmes enceintes de ce peuple. Ce tissu de calomnies devrait sombrer dans le ridicule en raison de ses invraisemblances. Sera-ce le cas ? A la lumière de certains précédents, on peut en douter. (Menahem Macina).
Appel de "The Independent": qu’arriverait-il à la Vierge Marie à Bethléem, aujourd’hui?

2. Un site d'extrême gauche rend hommage à un article de Johann Hari "Israël essaie de cacher un lourd et redoutable secret. Les nouvelles des boucheries perpétrées par Israël nous choquent quotidiennement : assassinats d’enfants et d’écoliers, raids d’avions contre des civils, destruction de maisons, mitraillage de familles et des pêcheurs sur les plages de Gaza… Crimes innombrables qui nous assaillent tous les jours dans le silence assourdissant des grandes consciences et des puissants de ce monde.

Un énième crime commis par les sionistes est celui contre l’environnement et les eaux de Palestine. Cet odieux attentat était jusque là connu des seuls spécialistes. Il faut rendre hommage à Johann Hari qui l’a dévoilé au grand public dans un article consacré au 60ème anniversaire de l’entité sioniste dans le journal londonien « The Independent » du 28 avril dernier, article dans lequel il explique les sales dessous cachés de la fondation de l’entité sioniste.

Hari rapporte qu’il flotte sur Israël une suffocante odeur nauséabonde… Une senteur écoeurante qui s’ajoute celle de la corruption de Sharon (père et fils) ou celle de l’actuel Premier ministre qui vient d’être interrogé par la police sur des pots-de-vin. Il s’agit en vérité de cette odeur caractéristique des fosses d’aisance, des effluves d’eaux usées. En effet, dans les Territoires Occupés, par de grands tuyaux métalliques, les colonies juives déversent leurs eaux usées brutes, telles quelles, non traitées, dans les terres palestiniennes de Cisjordanie.

Ces rejets finissent par percoler dans la nappe phréatique dont elles transforment l’eau en poison ! [...]"


mardi 28 juin 2011

Musique: Jello Biafra ira en Israël et tant pis pour les boycotteurs ...

Source: Jewish Chronicle (Jello Biafra to play in Israel despite protests)

Jello Biafra, l'ex-chanteur du groupe punk hardcore Dead Kennedys, donnera un concert avec son groupe Guantanamo School of Medicine le 2 juillet à Tel Aviv.

Et ce malgré le fait qu'il a reçu beaucoup d'appels pour annuler son voyage.  Le groupe  palestinien "Punks against Apartheid" a fait circuler une pétition en ce sens.

Mais Jello, dont la sensibilité politique se trouve très à gauche, ne se laisse pas influencer et ira bel et bien en Israël.  Bravo.

Israël-bashing: BD de Joe Sacco primée par les journalistes de France Info !

"En 1956, le conflit entre Israéliens et Palestiniens durait déjà depuis un moment. Surtout à partir de cette date fatidique de 1948, qui voit la création d'Israël." (Joe Sacco)

"Ce qui choque ce n’est pas tant que maintenant on utilise la BD pour dénoncer Israël, cela fait partie de la liberté de le l’art, mais plutôt que la BD de Sacco (Gaza) décrive les Israéliens comme des nazis inhumains et les Palestiniens comme enfermés dans un camp de concentration, et que cette BD soit mise à côté de Maus, qui dénonce les camps nazis ou les Juifs étaient parqués… La boucle est donc bouclée." (Un lecteur)

Cross-posted Philosemitism (French public station journalists' prize to American Israel-basher Joe Sacco
)


Le dessinateur Joe Sacco  (maltais d'origine il vit aux US) a reçu le Prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage,  décerné par les journalistes de France Info, pour "Gaza 1956, en marge de l’Histoire".

Chronologie:
- décembre 2009 - publication de Footnotes in Gaza
Un mois après:
- janvier 2010 - publication par Futuropolis de la traduction française (plus de 400 pages) de Gaza 1956, en marge de l'histoire  (par contre, le livre 'Le Mufti de Jérusalem et les Nazis', Les années à Berlin, de Klaus Gensicke paru en allemand en 2007, et en anglais - attend toujours son éditeur français)
- août 2010 - sélectionné pour le prix Ouest-France/Quai des bulles
- novembre 2010 - en lice pour le prix le Grand prix de la critique (27e festival de la bande dessinée de Blois)
- janvier 2011 - prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage
- janvier 2011 - remporte le Fauve décerné par le festival international de la bande dessinée d'Angoulême ("cet auteur américain raconte les massacres de Khan Younis et de Rafah comme peu de journalistes peuvent ou savent encore le faire. Un précieux travail de mémoire.")

Source: France Info

"En obtenant le Prix France Info 2011 de la bande dessinée d’actualité et de reportage, Joe Sacco entre dans le club très fermé de ceux que France Info a récompensé deux fois. Il y rejoint Lax et Etienne Davodeau.
Après, Palestine une nation occupée couronné en 1999, c’est encore un travail de Joe Sacco sur le Proche-Orient que le jury a remarqué cette semaine. Le BD reporter de Portland a enquêté sur une intervention méconnue de l’armée israélienne à Rafah et sur une autre à Khan Younis en novembre 1956. Une démarche de journaliste, d’historien, et bien sûr d’artiste de bande dessinée.  Paru chez Futuropolis, Gaza 1956, en marge de l’Histoire est un pavé de plus de 400 pages (le jury a parlé d’une lecture exigeante et enrichissante) qui a nécessité six ans de travail (le même jury salue une bande dessinée ambitieuse, digne du grand reportage)."
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Un lecteur nous fait parvenir deux photos prises il y a deux semaines à la FNAC de Genève avec ce commentaire:


"Ce qui choque ce n’est pas tant que maintenant on utilise la BD pour dénoncer Israël, cela fait partie de la liberté de le l’art, mais plutôt que la BD de Sacco (Gaza) décrive les Israéliens comme des nazis inhumains et les Palestiniens comme enfermés dans un camp de concentration, et que cette BD soit mise à côté de Maus, qui dénonce les camps nazis ou les Juifs étaient parqués… La boucle est donc bouclée.

Et que dire du fait que dans les 2 BD les Juifs n’ont plus rien d’humain : dans la premières ils sont des nazis, dans la seconde des souris….

Finalement, ce qui frappe aussi c’est que les 2 BD ont reçu un prix : que de chemin parcouru en moins de 20 ans."

Honest Reporting a consacré plusieurs articles à Joe Sacco ICI

lundi 27 juin 2011

ONG anti-israéliennes en Europe: l'entreprenant M. Shoukri

Comme nous l'indiquions dans le post précédent un certain Arafat Madi Shoukri a été invité par le Président du Parlement européen en mars 2010 (Le Président du Parlement européen a reçu une ONG proche du Hamas et du Hezbollah) Nous déplorions qu'aucun des 736 eurodéputés n'ait émis de protestation, ne fût-ce que pour la forme, en soulignant qu'il est fort improbable que lui ou des représentants de son ONG soient reçus par le Président du Sénat américain...  Notons qu'Israël a déclaré que l'ONG était illégale.  Notons également que très récemment, le 24 mai 2011, l'eurodéputée belge Véronique De Keyser, dont on connaît l'hostilité très médiatisée envers Israël, a eu une réunion avec le directeur du Council for European Palestinian Relations, une des multiples casquettes de M. Shoukri.

Voici une vidéo où le très entreprenant Arafat Shoukri s'amuse du mauvais tour fait à Israël ("tout Israël nous attend") en envoyant la flotille turco-européenne à Gaza l'année dernière et quelques rapports trouvés sur le Web sur les ONG où il exerce des activités importantes.

Rapport du Palestinian The Meir Amit Return Centre Intelligence and Terrorism: The Palestinian Return Centre: London-based center for anti-Israeli propaganda, affiliated with Hamas and the Muslim Brotherhood, outlawed in Israel. It promotes the demand of the Palestinian refugees to return as a way of destroying Israel. Senior PRC figures send flotillas and convoys to the Gaza Strip and transfer funds to Hamas. (Consulter le rapport en version PDF).  Extrait:

"Three members of the PRC’s board of trustees are Hamas activists who found refuge in Britain in the 1990s. They do not admit to their links with Hamas, in our assessment to avoid complications with British law. Prominent among them are three Hamas activists: Zaher al-Birawi, chairman of the PRC’s board of trustees; Majed al-Zeer, PRC general director; and Sheikh Majdi Akeel, a member of the PRC’s board of trustees.[4]

The above three Hamas activists are involved in extensive anti-Israeli activities aimed at providing Hamas with ideological, political and practical support. For example, Zaher al-Birawi was active in dispatching convoys to the Gaza Strip through George Galloway’s organization, Viva Palestina, with the political goal of strengthening the de facto Hamas administration. Majed al-Zeer participated in anti-Israeli events in European cities and in Damascus in support of Hamas, its political agenda and its strategy of terrorism. Sheikh Majdi Akeel is an activist of Interpal, which sends money to Hamas, and accompanied one of the Viva Palestina aid convoys to Hamas in the Gaza Strip[5] (See Appendix II for information about PRC activists). In addition to those three, according to our information Arafat Madi Shukri, PRC operational director, is also a Hamas activist who lives in Britain and is the chairman of the ECESG (a European umbrella organization which sends flotillas to the Gaza Strip)."

L'ONG a été déclarée illégale par le gouvernement israélien.  Traduit de l'anglais:

"On December 5, 2010 the Israel defense minister signed an order designating the Palestinian Return Centre as an organization unlawful in Israel.

Le Président du Parlement européen a reçu une ONG proche du Hamas et du Hezbollah

Le Président du Parlement européen Jerzy Buzek (Pol.) et de plusieurs collaborateurs ont reçu en mars 2010 M. Arafat Shoukri, Directeur exécutif de l'ONG Palestinian Return Centre (PRC) et Président de la campagne européenne de End the Siege on Gaza, un organisme qui réunit 30 ONG européennes.  Il a également été reçu par un Javier Solana (Esp.) très souriant et bienveillant!

Nous déplorons que le Président du Parlement européen trouve que M. Arafat Madi Shoukri de l'ONG PRC est un interlocuteur valable, alors qu'il représente une organisation qui a des liens avec le Hamas et le Hezbollah.  Nous déplorons également qu'aucun des 736 eurodéputés n'ait émis de protestation, ne fût-ce que pour la forme.  On n'a pas de traces qu'il ait été reçu (ni des membres de son ONG) par le Sénat américain...

Nous reviendrons dans d'autres posts sur les activités de cette ONG.
Et pourtant l'information sur ce personnage et son ONG sont disponibles sur Internet - donc à portée d'un simple clic!

Source: Harry's Place (London Hamasniks and Interpal, par Habibi, 06/03/2009)

The Palestinian Return Centre (PRC) is a London-based group dedicated to the return of Palestinian refugees to their families’ old homes in Israel.
Everyone who has followed the negotiations over the years knows that this is a deep red line for Israel. Just as it would be for any Muslim countries asked to compensate Jewish families expelled in the past for their losses, or to grant Jews return to their old homes, should any be so bold as to do so.
Nor will Israel be defeated on any battlefield at home any time in the foreseeable future.
In other words, the PRC’s position amounts to a guarantee of decades of frustration, anger and strife.
So it is hardly surprising to learn that the PRC was established in the 1990s by Abu Sitta, a Palestinian exile, to raise opposition to the Oslo peace process. Nor to see that Mr Sitta frequently uses “Israelis are Nazis” rhetoric fit only for racist haters. As for the Geneva Accord, he dismisses it as the work of Mossad.
Today the PRC’s trustees are Majdi Akeel, Majed Al Zeer, Zaher Birawi, Ghassan Faour, and Mohammad Hamed.
The PRC remains on message: it is very keen on Hamas. In the picture below, in November 2008 PRC director Majed Al Zeer (left) shares a platform in Damascus with Khaled Mishaal (right), a top Hamas hardliner. The man to Meshaal’s right is former Malaysian leader and notorious anti-Semite Mahathir Mohamad. The man to al Zeer’s left is Ali Akbar Mohtashami-Pur, an Iranian cleric and former diplomat and minister who played a key role in the build-up of Hezbollah.
prc
The Damascus conference issued a statement and open letters that are quite pungent. Some examples:

dimanche 26 juin 2011

Affaire Galliano: les excuses qu'Ahmadinejad ne peut pas évoquer

"J'adore Hitler (...) Des personnes comme vous seraient mortes. Vos mères, vos pères seraient tous des putains de gazés."

"La magistrate a reconnu que ce n'était "pas une affaire majeure" et qu'à ses yeux, John Galliano n'était "pas un théoricien du racisme anti-juif ou anti-jaune". Mais "c'est le racisme et l'antisémitisme du quotidien, des parkings et des supermarchés, qui est pitoyable et effroyable.""

C'est le politologue Barry Rubin qui a fait la remarque suivante: Well, At Least Ahmadinejad Can't Use That Excuse! Headline: "At Paris trial, designer John Galliano blames drugs, booze for anti-Jewish rant."

Comment Galliano explique-t-il les injures antisémites qu'il a proférées?  Il plaide une addiction à l'alcool, aux somnifères et au valium.  Ahmadinejad quant à lui ne pourra pas justifier son antisémitisme par une addiction à certaines substances...

Source: NouvelObs (extraits):

Deux amis qui buvaient une bière à la terrasse de La Perle ont raconté mercredi les injures qu'aurait répétées John Galliano durant trois quarts d'heure.

Géraldine Bloch assure qu'il lui aurait lancé "dirty Jewish face" ("sale gueule de juive"). Son ami, Philippe Virgitti, dit avoir été traité de "putain de bâtard asiatique" ("fucking Asian bastard").

Selon la jeune femme, le couturier aurait commencé par critiquer ses "bottes bas de gamme", avant de railler ses cuisses ou la qualité de sa peau.

"Jewish" (juif en anglais, ndlr), c'est l'un des termes qui a été le plus récurrent", répété "au moins trente fois", se souvient-elle. "C'était non stop". Il l'aurait également traitée de "pute". La jeune femme, tout comme son ami, ont reconnu que le styliste parlait alors "très doucement".

Ouri Wesoly, le Belge malin qui sait comment "régler définitivement le conflit" ...

En effet, Ouri Wesoly ne "porte pas dans son cœur (c’est un euphémisme) les Juifs religieux et/ou de l’autre bord politique".  Que l'on soit pour ou contre JCall, il est clair que des textes comme celui que décortique Perez discréditent le mouvement.  

Il est par ailleurs consternant que personne dans la communauté juive n'émette la moindre critique sur les billets arrogants d'Ouri Wesoly, surtout contre d'autres Juifs (alors qu'il ne critiquera jamais un Pierre Galand, grand promoteur de la campagne BDS en Belgique: Une haute personnalité belge peut-elle prôner le boycott d'Israël en France?).  Dernièrement, Wesoly  s'attaquait à Betty Dan ("adroite. Très à droite" - l'homme aime les bons mots sarcastiques aux dépens des autres) qui reste très populaire auprès de la minuscule communauté juive de Bruxelles - il savait très bien qu'il pouvait tout dire et que Mme Dan aurait la grâce de ne pas publier de réponse.  Wesoly prétendait qu'elle "compte parmi ses rédacteurs quelques éditorialistes dont les opinions se situent aussi légèrement à droite... de Gengis Khan".  Etat visé "un nommé Guy Millière qui déverse régulièrement un tombereau d’invectives sur tout qui ne partage pas ses conceptions"...  


Source: Victor Perez (Le "plan de paix" de JCall)

JCall est un collectif d’intellectuels juifs européens ayant appelé, il y a un peu plus d’une année, les Israéliens à la raison et aux clauses d’une paix ‘’palestinienne’’, mais aussi la communauté internationale «à mettre en place les conditions nécessaires à la conclusion rapide d’un accord de paix au Moyen Orient». 

A lire les propositions ci-dessous, aucun doute ne demeure quant à savoir qui pressuriser.

 Ouri Wesoly est rédacteur pour le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) véritable soutien du collectif ci-devant. Un journaliste pour le moins très de gauche, ne portant pas dans son cœur (c’est un euphémisme)  les Juifs religieux et/ou de l’autre bord politique, et évidemment signataire de "l’Appel à la raison" et de son "plan de paix". "Il était temps que les «voix de la paix» se fassent à nouveau entendre" fut son message d’amitié envers JCall lors du lancement de cette association. Une "paix" qu’il expose dans un commentaire au bas de page d’un de ses articles au titre très suggestif : Un second passeport «au cas où».... » (1).

Des propositions détaillées devant, selon lui, régler définitivement le conflit :

- "Israël se retire de la quasi totalité de la Cisjordanie (95%) en compensant les terres qu’il annexe par d’autres prises sur le territoire israélien. C’est sur ces 95% que l’Etat palestinien verra le jour. Les colonies, illégales aux yeux du droit international, seront démantelées sauf les blocs contigus au territoire israélien et se trouvant sur les terres annexées."

Ce qui revient à admettre légalement un état de "Palestine" Judenrein tel que Mahmoud Abbas l’exige et qu’Hitler avait tenté de réaliser pour l’Europe. Chacun se doutera que par cela, les relations futures entre les deux états seront quelque peu tirées.

- "Pour Jérusalem, le principe est que ce qui est arabe passe sous souveraineté palestinienne et que ce qui est juif reste israélien, l’idée étant qu’aucune fraction d’un peuple ne soit dominée par l’autre. La partie arabe de Jérusalem devient la capitale de l’Etat de Palestine et la partie juive reste  la capitale de l’Etat d’Israël".

A comprendre très précisément et pour ne parler que d’un seul point, la veille ville étant à majorité arabe, elle passera sous tutelle "palestinienne". A la charge des Israéliens de se procurer alors un laissez-passer pour accéder au seul Mur des Lamentations que, dans sa "bonté", l’Autorité palestinienne les laissera gérer!

- "En ce qui concerne les réfugiés palestiniens et leur droit au retour : Israël reconnait les souffrances subies par les Palestiniens en 1948 et accepte leur droit de retourner dans leur patrie".

Israël se devra de reconnaître sa responsabilité dans la guerre d’indépendance de 1948 déclenchée par cinq armées arabes refusant l’idée même d’un état juif. Une culpabilité qui ouvre la porte à une multitude de procès qui s’ils ne se terminent pas comme souhaités par les parties civiles donneront lieu à des plaintes au niveau international. Voire  à un nouveau conflit.

- "Les réfugiés ont donc le droit de revenir  en Cisjordanie et à Gaza et de devenir automatiquement citoyens de l’Etat de Palestine. Israël acceptera le principe du retour d’un nombre limité de réfugiés (entre dix et cent mille) sur son territoire".

Outre que l’hypothèse d’un accueil d’étrangers haineux, revanchards et s’affirmant victimes est rejetée par la très grande majorité du peuple israélien, outre que la "Palestine" devra devenir quant à elle Judenrein, outre que les dédommagements des réfugiés juifs des pays arabes ne font pas partie du "plan de paix"’, rien ne nous dit, hormis les JCalliens, que les "Palestiniens’" se contenteront de ces chiffres ridicules sachant que le dernier recensement effectué par Saëb Arekat dans The Guardian s’élève à sept millions de "réfugiés palestiniens" !

- "En ce qui concerne la sécurité: elle sera garantie par une force internationale, comprenant des Américains et des Européens.  Cette force ne pourra être retirée qu’avec l’accord des deux parties".

Chacun se souviendra, pour l’exemple, que les Européens chargés de surveiller la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, après le retrait unilatéral israélien, se sont volatilisés dès la prise violente du pouvoir par le Hamas. Quant à la force internationale au Liban, autre exemple, chargée par la résolution 1701 d’empêcher le réarmement du Hezbollah, tout quidam un tantinet sérieux confirmera son inutilité. Deux petits exemples démontrant toute l’inanité d’une telle proposition.



- "L’Etat palestinien sera non-militarisé avec uniquement des forces destinées à garantir l’ordre et la sécurité. Durant quelques années, une petite présence militaire ainsi que des stations d’alertes avancées israéliennes  seront maintenues dans la vallée du Jourdain. Ce traité se conclura par l’abandon par les deux camps de toute autre revendication sur le territoire de l’autre".

Voici, à quelques nuances près, un point positif que chaque Israélien pourrait partager. Sauf que le Président de l’A.P. est contre toute présence militaire israélienne en "Palestine"! Voire de toute présence juive même dans les forces internationales tant désirées par Ouri Wesoly. Ce qui plombe sérieusement son "plan de paix".

En conclusion, ce "pacificateur" rappel que ses propositions sont "grosso modo ce qu’on nomme les "paramètres Clinton", c’est à dire les propositions que le Président Bill Clinton a faites en décembre 2.000 aux négociateurs israéliens et palestiniens de l’époque". Et que Yasser Arafat refusa en enclenchant sous un prétexte fallacieux "l’Intifada des mosquées"!

A lire les propositions de JCall exposées par Wesoly, nul ne peu douter qu’ils se font l’avocat de la partie "palestinienne". Toutes les exigences de celle-ci lui sont offertes sans négociations sur un plateau par ceux-ci qui représentent, n’en doutons pas, cette partie de l’échiquier politique qui a renoncé à son origine juive, son patrimoine et son histoire pour mieux se mouler au sein des sociétés où elle vit et ne plus souffrir des attaques causées par la persistance de l’existence de l’état juif et le politiquement correct anti-israélien et antisémite qui y sévit.

Naïf et/ou idiot utile, JCall a réuni difficilement, en plus d’un an, moins de huit milles adhésions à sa vision néfaste de la paix malgré le soutien de médias et de politiques de notoriétés publiques. Un nombre qui démontre le côté épiphénomène de ce collectif appelé à disparaître tôt ou tard car ne disposant pas du soutien de la majorité du peuple israélien à un "plan de paix" délégitimant sa présence en sa terre et octroyant sa sécurité à des tiers.


Par contre on lira avec intérêt le texte de Robert Fine, professeur à l'Université de Warwick et signataire de JCALL (Le mouvement de boycott en Grand- Bretagne et la délégitimisation d’Israël), 

samedi 25 juin 2011

Images du jour: "Israël apartheid", la preuve

Esther Aikpehae, l'un des personnages du film, se fait photographier avec la statuette de l'Oscar.  (AP Photo/Ariel Schalit)


Sources: Haaretz et Les Chtis amis d'Israël

Un documentaire mettant en scène une école du sud de Tel-Aviv, intitulé Strangers No More, a remporté l’Oscar du meilleur court métrage documentaire.

Le film raconte l'histoire des enfants de 48 pays différents qui fréquentent l'école Bialik Rogozin, dont beaucoup sont arrivés en Israël après avoir échappé au génocide, à la guerre et à la faim. Dans cette école "aucun enfant n’est un étranger".

Selon le site officiel du film, "l’ensemble, constitué des relations entre les enseignants et les élèves, et des rapports entre les étudiants eux-mêmes, permet d’entamer une nouvelle vie dans une communauté exceptionnelle."

Le film a été réalisé et produit par Karen Goodman et Kirk Simon, dont la société de production Simon et Goodman Picture Company a déjà reçu quatre nominations aux Oscars et trois Emmy.

Voir la bande de lancement: Strangers No More


vendredi 24 juin 2011

Le grand mufti de Jérusalem faisait le parallèle entre islam et nazisme en 1944

Source: Repris du Figaro (Le bloc-notes d'Ivan Rioufol, 24/06/2011)

"La relaxe, hier à Amsterdam, du populiste libéral Geert Wilders, poursuivi pour avoir comparé le Coran à Mein Kampf, répond opportunément au rejet du politiquement correct dans sa prétention à limiter la liberté d'expression.  D'autant que ce parallèle outrancier avec Adolf Hitler trouve ses arguments, à la lecture du discours que tint son allié, le grand mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, en janvier 1944, lors de son parrainage de la division musulmane de Waffen-SS "Handschar", créée en Bosnie par Himmler:

"Les principes de l'islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances, en particulier dans l'affirmation de la valeur du combat et de la fraternité d'armes, dans la prééminence du rôle décisif du chef, dans l'idéal de l'ordre"

(cité par Pierre-André Taguieff, Israël et la question juive, Les Provinciales).

Les religions comme les idéologies, doivent répondre de leurs actes."
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Ce blog regrette que le livre 'Le Mufti de Jérusalem et les Nazis', Les années à Berlin, de Klaus Gensicke ne soit pas encore publié en français (paru en allemand en 2007, il vient d'être traduit en anglais - le peu d'empressement français, alors que tout livre anti-israélien trouve rapidement un éditeur, est révélateur).
Photo d'Himmler et du mufti.

- Le IIIe Reich, les Arabes et la Palestine
Sur le Mufti et ses disciples : 
- Jihad et haine des Juifs, retour sur le Mufti de Jérusalem
Préface de P.-A. Taguieff à l’ouvrage de Matthias Küntzel, "Jihad et haine des Juifs"
Entretien avec un Vampire …Richard Zrehen (Rencontre entre le Mufti de Jérusalem et Adof Hitler - compte-rendu de l'entretien)
La sombre histoire de l'hôtel ShepherdLenny Ben-David
Abdel Aziz Rantisi: "la question n’est pas ce que les Allemands avaient fait aux Juifs, mais ce que les Juifs avaient fait aux Allemands"
Pas de progrès possible tant que vivra l’hydre du HamasAmir Taheri
National Socialism and Anti-Semitism in the Arab World, Matthias Küntzel, JCPA
Maryland historian links roots of radical Islam with Nazi propagandaElimination of the Jewish National Home in Palestine: The Einsatzkommando of the Panzer Army Africa, 1942, Klaus-Michael Mallmann and Martin Cüppers, Yad Vashem
Jeffrey Herf: The Jewish Enemy: Nazi Propaganda during World War II and the HolocaustKarl Pfeifer, Engage
The Mufti and the HolocaustJohn Rosenthal sur Der Mufti von Jerusalem und die Nationalsozialisten par Klaus Gensicke, Policy Review (The Hoover Institution)
Middle East Anti-Semitism, Dr Denis MacEoin, A Liberal Defence of Israel blog
Hitler's Jihadis : Muslim Volunteers of the SSJonathan Trigg
Multiculturalisme à Berlin: cachez-moi ce Grand Mufti allié d'Hitler
Livre: Croissant fertile et croix gammée, Le IIIe Reich, les Arabes et la Palestine 
The Mufti of BerlinDaniel SchwammenthalThe Wall Street Journal

Hilary Clinton condamne la flotille pour Gaza et défend Israël

Source: cyberpresse.ca (Clinton contre la flottille internationale vers Gaza). Extrait:

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a exprimé jeudi son opposition au projet d'un groupe d'activistes pro-Palestiniens [essentiellement européens - 36 citoyens américains auraient l'intention d'y participer] d'embarquer à bord de plusieurs bateaux à destination de Gaza dans le but de briser le blocus israélien sur ce territoire palestinien.

"Nous ne pensons pas que cette flottille soit un moyen nécessaire ou utile de porter secours au peuple de Gaza", a déclaré à des journalistes la chef de la diplomatie américaine.  "Cette semaine encore, le gouvernement israélien a pris des engagements significatifs pour les logements dans la bande de Gaza; des matériaux de construction vont pouvoir entrer dans Gaza", a rappelé Mme Clinton.

Pour la secrétaire d'État, il n'est donc pas "utile" qu'au même moment "des flottilles, par pure provocation, pénètrent dans les eaux israéliennes, et se retrouvent dans une situation où les Israéliens auront le droit de se défendre".
Les flotilleurs pourront loger dans cet hôtel cinq étoiles dans la "prison à ciel ouvert" de Gaza:
Ou dans celui-ci non moins luxueux:

 Et son magnifique restaurant ...

Hélas, les flotilleurs arriveront trop tard pour assister au championnat de body-building qui a eu lieu dans la prison à ciel ouvert de Gaza en avril! Dommage.

D'autres pistes pour que les flotilleurs passent des moments "concentrationnairement" agréables:
- Scène équestre sur la plage du "ghetto" de Gaza
Scènes de prospérité dans le "ghetto" de Gaza
- 
Beach parties dans le "ghetto" de Gaza
- 
Carte postale de Gaza
- 
Les jeunes qui fréquentent les cybercafés du "ghetto" de Gaza (filmés par une chaîne chinoise)