lundi 3 janvier 2011

Israël n’aura pas grand chose à attendre de la France de droite comme de gauche

Source: desinfos.com (En 2011, Israël n’aura pas grand chose à attendre de la France de droite comme de gauche, Hélène Keller-Lind)

Au premier jour d’une nouvelle année et à l’heure de traditionnels bilans, force est de constater qu’Israël n’a pas grand chose à attendre de la France


A droite
En décembre dernier, alors qu’il était reçu par l’UPJF, Jean-François Copé, patron de l’UMP, maire de Meaux, dont on connaît les ambitions présidentielles pour 2017, se disait être parfaitement en accord avec Nicolas Sarkozy à propos d’Israël. Certes, l’Iran des mollahs l’inquiète, mais "le blocage actuel du processus de paix" l’inquiète aussi. Blocage qu’il attribue "aux protagonistes actuels", ce qui renvoie dos à dos Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas. Il précisait néanmoins dans le même temps que "la colonisation et tous ces sujets ne feront rien pour débloquer la situation".

Donc, ce blocage serait imputable quasi exclusivement à une pseudo colonisation... terme impropre utilisé pour décrire des implantations dans des territoires disputés – et non pas "occupés", terme choisi par les instances internationales, à l’instar de l’UNESCO, par exemple - faisant l’objet de négociations, même si celles-ci connaissent des hauts et des bas. On a vu que dans un espoir de paix Israël avait démantelé des implantations dans la Bande de Gaza, devenu depuis un territoire sous la coupe des islamistes du Hamas...

Quant au Quai d’Orsay, on sait que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, - peut-être pas de droite mais ministre d’un gouvernement de droite- s’est distingué en décernant le Prix des Droits de l’Homme à un portail d’ONG prônant un boycott anti-israélien ou que son dernier acte en tant que ministre aura été de décorer de la Légion d’Honneur un Palestinien [Mustafa Barghouti], "ami de 25 ans", qui déclare ouvertement ne pas être en faveur de la violence mais "qu’il faut frapper Israël là où ça fait mal"... [Ambivalence française: décorations et délit]
A propos du ministère des Affaires étrangères, on connaît également le rôle néfaste joué par le consulat français de Jérusalem qui est directement sous sa tutelle, entre autres par le biais de son réseau culturel dans les territoires palestiniens gérés par l’Autorité palestinienne et le Hamas pour la Bande de Gaza. Ainsi, et pour ne prendre qu’un des exemples les plus saillants, organisait-il une tournée de Stéphane Hessel dans ses centres culturels. Un Stéphane Hessel, grand chantre de la campagne de boycott anti-israélien, qui rencontrait avec un plaisir évident des dirigeants du Hamas et pleurait sur "la Nakba"...

Autre exemple significatif de l’attitude de la France : on lit avec étonnement dans le n° 1146 d’Actualité Juive que "la représentante spéciale de la France concernant le processus de paix au Proche-Orient" estime que "la stratégie palestinienne semble responsable et mesurée"...  Analyse étonnante au regard des réalités mais qu’elle motive ainsi : à propos "du boycott des produits israéliens par les Palestiniens", "ces derniers lui avaient fait part de leur volonté de faire une différence entre Israël et les colonies". Colonies, nous y revoilà donc...
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2 commentaires :

Eliker a dit…

J'ai pas l'impression qu'Israel attende quoi que ce soit de la France.

La France, comme la plupart des pays européens et comme les autorités chrétiennes, doivent donner des gages aux musulmans pour espérer un peu de paix chez eux et pour les leurs.

Jeter Israel en pature ne leur coutera pas cher.

joel a dit…

L'attitude officielle de la France , ainsi que des pays européens , ne changera pas .

Nous n'avons rien à attendre de ce coté là .

Quant à la collaboration officieuse avec Israël ......