mercredi 1 décembre 2010

Israël-bashing en Belgique: l'historien Avi Shlaim invité par le CEGES

Contexte: Belgique: Shlomo Sand 'divertit' les spécialistes de la Shoah du CEGES.

Nouvelle initiative surprenante des spécialistes belges de la Shoah.  Après Shlomo Sand, c'est l'historien Avi Shlaim, connu pour ses critiques féroces contre Israël, qui est invité par le CEGES (Centre d'Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines) à venir dire tout le mal qu'il pense d'Israël. 

Nous écrivions le 23/11: "Il est affligeant que le CEGES annoce la tenue le 1er décembre d'un séminaire de Avi Shlaim (University of Oxford), "Israel: The Strategy of the Iron Wall Revisited".  Pour Avi Shlaim Israël est un état voyou ("rogue state").  Il a participé récemment à une conférence organisée par l'Université de Belfast et n'est pas intervenu lorsqu'on à déprogrammé à la dernière minute le Prof. Geoffrey Alderman, trop pro-israélien au goût des organisateurs (Apology for academic barred for Israel views)."
 
Source: CEGES: Séminaire avec Avi Shlaim : Israel: The Strategy of the Iron Wall Revisited

"Le mercredi 1er décembre 2010 (14 h. 30), nous accueillerons le profeseur Avi Shlaim qui enseigne les relations internationales à Université d'Oxford. Son séminaire nous plongera au coeur du conflit israélo-palestinien. Il y exposera comment la stratégie israélienne, largement conçue sur base de préceptes militaires, n'a pas permis la mise en place d'un processus de paix durable accepté par tous. Les conflits avec les Palestiniens et le monde arabe demeurent une zone d'ombre dans l'histoire d'Israël."

Parallèment,"Rudi Van Doorslaer, le directeur du CEGES, et le chercheur Lieven Saerens, tous deux spécialisés dans l'étude de la persécution des Juifs en Belgique", ne pouvaient pas ne pas participer au Task Force for International Cooperation on Holocaust Education, Remembrance and Research ... dont le but est de "maintenir vivante la mémoire de l'Holocauste et de prévenir dans le futur les génocides et autres crimes contre l'humanité. L'éducation à l'Holocauste y occupe une place centrale. Un autre aspect important est l'accessibilité et la visibilité des archives de l'Holocauste dans les divers pays.

Le 15 novembre 2005, soit 60 ans après la libération d'Auschwitz et la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Belgique est devenue membre effectif de la Task Force. [...]

Grâce à l'ancien chef de la délégation belge, l'ambassadeur Jan Deboutte du Ministère des affaires étrangères, le CEGES a aussi été impliqué dans la Task Force, et plus précisément dans l'Academic Working Group. Les représentants du CEGES sont le directeur Rudi Van Doorslaer et le chercheur Lieven Saerens, tous deux spécialisés dans l'étude de la persécution des Juifs en Belgique. Au cours de la dernière réunion plénière de la Task Forcetenue à Prague du 2 au 5 décembre 2007, Lieven Saerens a tenu un exposé sur les archives belges relatives à la persécution des Juifs et a présenté le rapport commandé au CEGES par le gouvernement belge sur la responsabilité des autorités belges dans la persécution des Juifs. Le rapport est paru en 2007 sous forme de livre, tant en français qu'en néerlandais: Rudi Van Doorslaer (Red.), Emmanuel Debruyne, Frank Seberechts, Nico Wouters, with the cooperation of Lieven Saerens, Gewillig België. Overheid en Jodenvervolging in België tijdens de Tweede Wereldoorlog, Antwerpen-Amsterdam, 2007; Idem, La Belgique Docile. Les autorités belges et la persécution des Juifs en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale, 2 vol., Bruxelles, 2007."

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